Stéphane Plaza accusé de violences conjugales se pose en « défenseur de la cause des femmes »

Stéphane Plaza a pris la parole après 2 mois de silence suite aux accusations de violences conjugales dont il fait l’objet.
Marc Piasecki / Getty Images for Disney Stéphane Plaza a pris la parole après 2 mois de silence suite aux accusations de violences conjugales dont il fait l’objet.

TÉLÉVISION - Il a attendu près de deux mois avant de s’exprimer publiquement. Ce jeudi 7 décembre, Stéphane Plaza a pris la parole pour évoquer les accusations de violences conjugales dont il fait l’objet. L’animateur star de la chaîne M6 a posté un long message sur Instagram à l’occasion de la diffusion d’un épisode inédit de son émission Recherche Appartement ou Maison ce jeudi soir sur la chaîne.

En légende de la bande-annonce de cette émission, il s’exprime pour remercier ses abonnés et leur « demande d’attendre, comme [il] le fait, que Justice soit faite pour laver [son] honneur ». « J’ai la conscience tranquille, je continue et continuerai de défendre la cause des femmes », poursuit-il assurant se « concentrer sur [son] travail pour continuer à vous aider et à vous apporter du bonheur ».

Dans ce message, Stéphane Plaza reprend peu ou prou les termes employés par son avocate sur le plateau de TPMP le 27 octobre, se plaçant dans une posture de défenseur des droits des femmes et très concerné par la lutte contre les violences qui leur sont faites.

« Aujourd’hui, son nom est sali et son réseau est attaqué alors qu’il n’a commis aucun crime, ni aucune violence. Il réitère qu’il n’a jamais été violent envers quiconque et qu’on se serve de cette cause le meurtrit car des femmes battues perdent la vie chaque jour », commentait ainsi Me Hélène Plumet.

Stéphane Plaza visé par plusieurs accusations de violences

Une enquête pour violences conjugales a été ouverte le 10 octobre dernier par le Parquet de Paris contre l’animateur phare de M6 Stéphane Plaza. Elle faisait suite aux accusations de plusieurs femmes et anciennes compagnes de l’animateur. Ces dernières mettaient en avant des violences psychologiques mais aussi physiques, des menaces et des pressions.

Dans son enquête publiée en septembre, Mediapart avait dévoilé les témoignages de trois anciennes compagnes de l’animateur, expliquant avoir « réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances exercées par l’agent immobilier popularisé par M6 sur trois de ses compagnes : humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d’entre elles, physiques ».

Libération avait à son tour enquêté, cette fois-ci dans les couloirs de M6 également. Certains collaborateurs de Stéphane Plaza mettent en avant une atmosphère de travail délétère, et un comportement inapproprié, assimilable à du harcèlement.

Après avoir, disait-elle, mené une enquête en interne, la chaîne M6 avait avancé cependant ne rien avoir trouvé à redire. Nicolas de Tavernost, interrogé sur BFMTV, a expliqué que ces enquêtes « n’ont donné aucun élément qui justifierait une sanction contre Stéphane Plaza. Je dirais même au contraire que ses collègues l’appuient plutôt ».

Son amie de longue date, Karine Le Marchand avait elle aussi pris sa défense, mettant en doute la véracité des témoignages des trois accusatrices, évoquant la possibilité d’une vengeance et de jalousie.

En attendant que l’enquête soit menée à son terme et que justice soit (peut-être) rendue, Stéphane Plaza garde les clefs de son bureau chez M6.

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