Les Springboks accueillis en héros en Afrique du Sud

Dans l'aéroport international OR Tambo de Johannesburg, les voyageurs ont bien du mal à se frayer un chemin au travers de la foule compacte. Un parterre vert et or de milliers de supporteurs, qui ont envahi le hall des arrivées, les coursives des étages supérieurs et jusqu'aux escaliers. Tous espèrent apercevoir l'équipe triomphante, qui a placé la nation au sommet du monde du rugby en arrachant samedi 28 octobre sa quatrième Coupe du monde, un record international. L'équipe est attendue à 11 heures, mais le vaste hall des arrivées, dont le plafond revêt la forme fort à propos d'un ballon de rugby, est plein à craquer bien avant l'atterrissage de l'avion. L'attente est une fête, ici et là des groupes entonnent tantôt l'hymne national, tantôt les célèbres chants de lutte et de mineurs qui accompagnent tous les moments de joie du pays. À chaque fois, les mélodies bien connues se répandent à travers le hall et la foule danse en rythme.

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Un moment de communion

À 11 h 30, c'est l'hymne des Springboks, « Amabokoboko » (Springboks en zoulou), qui retentit dans les enceintes, et les portes de verre s'ouvrent sur l'équipe tant attendue. Un hurlement jaillit de la foule surexcitée, les bras se tendent pour tenter de capturer le moment historique au smartphone, à défaut de pouvoir apercevoir les joueurs. On grimpe sur les chariots à bagages, certains escaladent tant bien que mal les piliers. Le [...] Lire la suite