Le vrai et funeste visage du RN révélé par ses propres candidats, en photos et vidéos

Captures d'écran. | Montage Slate.fr
Captures d'écran. | Montage Slate.fr

Quand, dans les années 1990, «la jeunesse emmerdait le Front national» en manifestant à chaque meeting de Jean-Marie Le Pen, elle avait un slogan: «F comme fasciste, N comme nazi». Le FN inquiétait alors une écrasante majorité de Français et ses électeurs se faisaient discrets. La honte du vote pour l'extrême droite était telle que les sondeurs avaient pris l'habitude de tenir compte du fait que dans les panels, ceux qui votaient FN n'osaient pas l'avouer, même dans le secret d'une simple enquête d'opinion.

Dans les années 2010, le parti d'extrême droite est tombé aux mains de la génération suivante, incarnée par Marine Le Pen. Une mue fut engagée pour plus de respectabilité. Les propos des dirigeants et des cadres du mouvement se sont modérés. Les prises de position se sont tempérées. Au bruit et à la fureur du père a succédé la fausse douceur de la fille. Et en 2018, pour tenter de rompre avec son héritage encombrant, le Front national est devenu le Rassemblement national (RN).

Mais si l'emballage a changé, le produit est resté le même. En témoignent les nombreux dérapages de candidats et candidates lors d'interviews pour des médias régionaux. Loin de Paris et de la rigueur communicationnelle de la direction du parti, la parole se libère, le naturel prend le dessus.

Voici, donc, ce que pensent et disent certains candidats du RN, avec un R comme raciste et un N comme nazi.

«Le curé de couleur, je l'ai pas écrasé avec ma moto»

Jean-Yves Le Boulanger, candidat RN dans la 5e circonscription des Côtes-d'Armor, crédité de…

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