Yahoo Actualités UFC: la démonstration d'Edwards qui conserve sa ceinture après sa victoire contre Covington
C’est par un triomphe largement mérité de Leon Edwards que s’achève cette année de combat à l’UFC. Après sa victoire contre Usman, le combattant anglais remettait en jeu pour la 2e fois sa ceinture des welters face à Colby Covington lors de l’UFC 296 samedi à Las Vegas. Le combat s’annonçait chaud-bouillant.
Déjà parce qu’il se passe toujours quelque chose avec l’incontrôlable Américain mais aussi parce que Covington, justement, avait fait salement monter la température en conférence de presse en évoquant la mort du père d’Edwards, assassiné alors que l'Anglais n'avait que 13 ans. Une provocation qui a piqué au vif le roi des -77kg.
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"Je voulais montrer que je suis fort partout"
L’Anglais ne manquait pas de motivation et c’est tout en maîtrise qu’il a dominé son adversaire. Proche de faire plier Covington par soumission, Leon Edwards s’est logiquement imposé sur décision unanime (49-46, 49-46, 49-46). "J’aurais pu le terminer sur des étranglements, a-t-il commenté dans la cage. C’est un très bon athlète. Je voulais faire du grappling avec lui. Je suis un combattant de MMA, je voulais montrer que je suis fort partout. C’est ma 2eme défense de titre. Je suis sur une série de 12 combats sans défaite."
"Après la conférence de presse j’ai pleuré dans le vestiaire"
Un bilan impressionnant et une victoire qui a une saveur toute particulière en raison aussi des provocations de son adversaire, vaincu sous les yeux de Donald Trump dont il est fervent supporter et à qui il a rendu hommage après sa défaite. Mais qu'importe pour Leon Edwards, qui savourait donc son triomphe, quelques heures après avoir failli démolir le provocateur américain en conférence de presse : "Ce gars a parlé de l’assassinat de mon père. J’ai réussi à rester concentré sur ce combat. Est-ce que c'était plus difficile à cause de la colère ? A 100% ! Après la conférence de presse j’ai pleuré dans le vestiaire. Depuis ce jour (de l'assassinat de son père), la peine quand je pense à mon père est terrible."
