Trouver un logement étudiant, une épreuve pendant les JO

Dans 80 % des villes étudiantes, comme ici à Paris, le loyer moyen a augmenté, en 2024, de plus de 1 %, relève la dernière étude réalisée par LocService.fr, une plateforme de location entre particuliers.  - Credit:Thibault Camus/AP/Sipa
Dans 80 % des villes étudiantes, comme ici à Paris, le loyer moyen a augmenté, en 2024, de plus de 1 %, relève la dernière étude réalisée par LocService.fr, une plateforme de location entre particuliers. - Credit:Thibault Camus/AP/Sipa

Ce n'était déjà pas simple, pour un jeune, de trouver une location en juillet pour la rentrée universitaire. Mais, cette année, la tenue des épreuves des différentes disciplines des Jeux olympiques à Paris, mais aussi à Marseille, Nantes, Bordeaux, Nice, Lyon, Villeneuve-d'Ascq…, rend la tâche encore plus ardue.

Plus de 3 000 petites surfaces ont été réquisitionnées pour le personnel de l'événement. Mais surtout, de nombreux propriétaires n'ont pas mis leur bien sûr le marché, préférant louer sur une courte période à des touristes à des prix élevés. La pénurie s'aggravant, ils se disent qu'ils trouveront bien des étudiants à la rentrée. S'y ajoutent, en effet, l'interdiction de louer des passoires thermiques et l'explosion de la demande de petits logements à la suite de la hausse des divorces.

Un véritable casse-tête qui se double de prix toujours plus élevés. Dans 80 % des villes étudiantes, le loyer moyen a augmenté, en 2024, de plus de 1 %, relève la dernière étude réalisée par LocService.fr, une plateforme de location entre particuliers. Et, dans 40 % des communes, la hausse dépasse 3,5 %.

Mieux vaut étudier à Limoges qu'en Île-de-France

Un studio de 23 mètres carrés se loue en moyenne 907 euros, charges comprises, à Paris (+ 2,95 %), 566 euros à Marseille (+ 3,10 %), 514 euros à Toulouse (+ 3,84 %), 511 euros à Nantes (+ 4,07 %). L'envolée des loyers gagne aussi les villes moyennes qui ont augmenté leur offre de formations comme Brest (+ 10 %, à 428 euros [...] Lire la suite