Triangulaires, désistements : on fait le point avant le second tour des législatives

Ils avaient jusqu'à 18 heures ce mardi 2 juillet pour valider leur présence au second tour des élections législatives. Les candidats qualifiés après le premier tour de ce dimanche 30 juin devaient décider s'ils se maintenaient en vue du vote de ce 7 juillet ou s'ils se retiraient.

À gauche, les figures du Nouveau Front populaire (NFP) ont appelé dès le soir du premier tour à se retirer si leurs candidats se trouvaient en troisième position dans une circonscription qui peut voir l'emporter un candidat du Rassemblement national (RN). Dans le camp présidentiel, Gabriel Attal, le Premier ministre, a expliqué que « l'objectif, c'est que l'extrême droite n'ait pas de majorité absolue », même si cela revenait à voter pour un candidat de La France insoumise. Objectif pour la gauche et la macronie : éviter que le RN obtienne une majorité absolue.

Trois fois moins de triangulaires

Tous ces désistements annoncés depuis dimanche soir concernent majoritairement des membres du NFP et d'Ensemble. Résultat, le nombre de triangulaires a drastiquement diminué. De plus de 300 prévues dimanche soir, il n'y en aura finalement que 90 ce 7 juillet.

Ce sont surtout les triangulaires avec un candidat du RN qui sont devenues des duels. De 299, leur nombre est tombé à 92, selon un décompte de France Info. L'immense majorité de ces retraits concerne des cas où le parti de Jordan Bardella est arrivé en tête au premier tour.

Plus rare, le nombre de quadrangulaires (quatre candidat [...] Lire la suite