Le trampoline français, en quête de renommée aux Jeux olympiques

Léa Labrousse est l'une des chances françaises de médaille.  - Credit:Dibon Anthony/Icon Sport/Abaca
Léa Labrousse est l'une des chances françaises de médaille. - Credit:Dibon Anthony/Icon Sport/Abaca

Dès le premier contact, le plaisir l'emporte. « J'ai ressenti comme des montagnes russes, avec une impression de manège et des papillons dans le ventre », concède Pierre Gouzou. « J'ai tout de suite accroché. On se lance dans toujours plus de complexité, pour avoir davantage d'adrénaline », ajoute Léa Labrousse, qui participera à ses secondes olympiades en août prochain. Bien que leur parcours soit, à bien des égards, différent, les deux athlètes sont unanimes : le trampoline est « unique ».

Vrilles, sauts périlleux enchaînés, voltiges à plus de 8 mètres de hauteur, le trampoline est un « sport grisant », apportant des sensations le plus souvent inconnues. Contrairement à sa partenaire d'entraînement qui a commencé par la gymnastique, Pierre Gouzou a d'abord suivi les pas de son paternel, ancien joueur de rugby à Albi, alors en première division. « Dans ma région [le Lot], ce n'était pas facile de trouver un club de trampoline. Mes parents faisaient des heures de trajet pour que je puisse poursuivre mon rêve », se remémore-t-il, encore reconnaissant.

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Après un passage par le plongeon – lui qui passait « tous ses étés sur le plongeoir de la piscine municipale » – et sur les tatamis de judo, il intègre à 14 ans un pôle espoir et se concentre sur le trampoline : « J'ai été repéré et je suis monté à Bois-Colombes [reconnu comme l'un des meilleurs clubs français]. En région parisien [...] Lire la suite