Tour de France : qu’est-ce que le gruppetto, cette technique pour finir l’étape à temps ?

Pour la première fois de l'histoire, le Tour de France est parti d'Italie cette année, plus exactement de Florence.  - Credit:Matteo Secci/ZUMA Press Wire/Shu/SIPA / SIPA / Matteo Secci/ZUMA Press Wire/Shu
Pour la première fois de l'histoire, le Tour de France est parti d'Italie cette année, plus exactement de Florence. - Credit:Matteo Secci/ZUMA Press Wire/Shu/SIPA / SIPA / Matteo Secci/ZUMA Press Wire/Shu

Que la montagne est belle… mais pas pour tout le monde. Ce mardi 2 juillet, les coureurs du Tour de France s'attaquent aux cols alpestres. La quatrième étape sonne le début des choses sérieuses pour les prétendants au maillot jaune.

Au programme, notamment, le col des Sestrières puis celui du Galibier, qui culmine à plus de 2 600 mètres. Pour les grimpeurs, c'est l'occasion de briller et de lancer la grande bataille pour le classement général. Les grands favoris se nomment Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ; à eux deux, ils ont remporté les quatre dernières éditions de la Grande Boucle.

Souffrir ensemble pour tenir les délais

Pour les autres, l'heure est à la souffrance. Notamment pour les sprinteurs et les baroudeurs, des cyclistes plus lourds et beaucoup moins à l'aise quand la route s'élève. Pour eux, un seul défi : franchir la ligne d'arrivée dans les délais impartis, calculés par les organisateurs selon un barème prenant en compte différents paramètres comme la vitesse moyenne du vainqueur de l'étape, la difficulté et la distance de l'étape. Dans les étapes de montagne, ce délai oscille généralement autour de cinquante minutes. « J'avais une calculette dans la tête, on est sans cesse à lutter et à s'accrocher. Il y a plusieurs jours clés où il ne faut pas être dans un mauvais jour », explique Jimmy Engoulvent, cycliste professionnel entre 2000 et 2015 et aujourd'hui directeur sportif de l'équipe Cofidis.

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