Seine-Maritime : L’ex-maire de Canteleu relaxée des accusations de complicité de trafic de drogues

stupéfiants - Le tribunal a considéré qu’il n’y avait dans le dossier aucun « acte positif » susceptible de caractériser une complicité de Mélanie Boulanger

Le tribunal de Bobigny a relaxé jeudi Mélanie Boulanger, ex-maire de la petite ville de Canteleu (Seine-Maritime), des poursuites pour complicité de trafic de stupéfiants.

Si le tribunal a noté un « affaiblissement des garde-fous déontologiques » de l’élue socialiste de 47 ans, il a en revanche considéré qu’il n’y avait dans le dossier aucun « acte positif » susceptible de caractériser une complicité. Mélanie Boulanger démentait avoir favorisé les affaires du clan Meziani, la famille qui tient d’une main de fer le trafic de drogues de sa ville.

Une « narco-ville »

Au nom d’une République « exemplaire » face à la pieuvre du narcotrafic dans cette « narco-ville », le parquet de Bobigny avait fin juin requis à son encontre un an de prison avec sursis, ainsi que cinq années d’inéligibilité et 10.000 euros d’amende.

Pour la procureure, la transmission aux trafiquants de certaines informations sensibles par la maire sous pression, ainsi que quelques-unes de ses interventions auprès de la police locale, signaient un « pacte de non-agression » avec les trafiquants.

« Je voulais changer la vie des gens »

Durant le procès, l’ex-maire socialiste de cette petite ville de Canteleu avait douloureusement crié son innocence, se décrivant en élue dépassée par le(...) Lire la suite sur 20minutes

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