Redémarrage, coups… Les conclusions de la reconstitution de la mort de Nahel

Un hommage à Nahel s'est déroulé à Nanterre le 29 juin 2024.  - Credit:Idir Hakim / SIPA
Un hommage à Nahel s'est déroulé à Nanterre le 29 juin 2024. - Credit:Idir Hakim / SIPA

Plus d'un an après la mort de Nahel, tué par le tir d'un policier à Nanterre, l'enquête se poursuit. Une reconstitution s'est déroulée début mai pour comprendre les circonstances du décès du jeune homme de 17 ans, à l'issue d'une course-poursuite.

Nahel a été tué le 27 juin 2023 d'une balle tirée à bout portant par un policier motocycliste qui contrôlait le véhicule qu'il conduisait. Selon la version des policiers, ils ont ouvert le feu au moment où Nahel a redémarré la voiture, car ils se trouvaient à côté du véhicule, bloqués par un mur, donc en danger de mort. Un des enjeux de la reconstitution était ainsi d'établir dans quelle mesure les policiers étaient en danger au moment du tir mortel.

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Les conclusions du rapport, relayé par BFMTV, indiquent que le policier qui a tiré n'était pas en situation de « danger imminent ». « La mise en mouvement du véhicule ne présentait pas de danger imminent pour les fonctionnaires de police », est-il écrit. Selon le rapport, il n'y avait pas de risque d'écrasement car l'accélération était de faible intensité, de l'ordre de 17 % de l'accélération maximale du véhicule de Nahel.

Les conclusions du rapport révèlent toutefois que l'adolescent a redémarré volontairement son véhicule alors que deux policiers braquaient leur arme sur lui, refusant ainsi d'obtempérer. La mise en mouvement du véhicule « ne résulte pas du simple fait d'avoir relâché la pédale [...] Lire la suite