Qui pourra empêcher Mathieu Van der Poel d’être champion olympique ?

Commençons par évoquer la course du jour : un Tour de Flandres de légende et de gadoue, disputé sous une pluie battante ce dimanche 31 mars. Avant la course, Mathieu Van der Poel (MVDP pour les intimes) était le grand favori de la Ronde qu’il avait déjà remporté à deux reprises. Son rival, Wout Van Aert, était forfait, après une chute spectaculaire mercredi qui lui a brisé des cotes, le sternum et l’épaule droite.

Mais aucune course n’est gagné d’avance, même pour un champion du monde en titre. MVDP a pris le temps de jauger ses adversaires avant de porter l’estocade, à vélo quand les autres coureurs étaient pied à terre, dans le terrible Paterberg. L’Américain Matteo Jorgenson a bien essayé de prendre sa roue, avant d’exploser dix minutes plus tard, exsangue. La suite fut un cavalier seul, 50 kilomètres à toute berzingue pour écoeurer la concurrence. À l’arrivée, sous les acclamations du public, il montrait son cycle maculé de boue et de souffrance.

Paris 2024, son grand objectif

Né le 19 janvier 1995 à Kapellen en Belgique, de nationalité néerlandaise (par son père) et française (par sa mère), le fils d’Adrie Van der Poel, un sacré champion de vélo, lui aussi et de Corinne Poulidor, ne doit pas regretter d’avoir choisi le cyclisme au football qu’il pratiquait enfant avec un très bon niveau. Le champion du monde en titre choisit ses objectifs comme le prédateur de succès qu’il est.

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