OL-Lille: Grosso explique son coaching très critiqué

OL-Lille: Grosso explique son coaching très critiqué

Fabio Grosso a tout tenté mais rien n’a fonctionné lors de la nouvelle défaite de l'OL face à Lille (0-2, 13e journée de Ligue 1), dimanche. L’entraîneur italien assume pourtant ses nombreux changements et modifications qui lui valent des critiques nourries chez les supporters, ce lundi. Il a ainsi effectué trois remplacements à la mi-temps, dont celui d’Alexandre Lacazette, qu’il avait déjà mis sur le banc deux semaines plus tôt au coup d’envoi du match à Rennes.

"Je maîtrisais le match"

Grosso a aussi pris tout le monde à contrepied en faisant entrer (65e) un défenseur (Dejan Lovren) à la place d’un attaquant (Tino Kadewere) dans un moment fort de son équipe. Il est finalement repassé à quatre défenseurs un quart d’heure plus tard par le biais d’un autre coup infructueux (Diego Moreira à la place de Sinaly Diomandé, 80e). Autant de choix que l’ancien défenseur assume.

"Il faut essayer de suivre le coach un maximum"

"Je maîtrisais le match", s’est-il défendu. "J’ai bien compris et c’est pour ça que des fois je change. On a bien commencé puis on prend deux buts donc on perd la confiance et on est un peu faible sur le terrain donc à la mi-temps, j'essaie de remettre en place l'équipe avec deux milieux, en changeant trois joueurs Nous avons 3-4 occasions nettes pour faire un but."

"En deuxième mi-temps, j'ai vu qu’on perdait de la distance donc j’ai remis un peu d'équilibre à l’équipe en mettant trois défenseurs et en laissant trois offensifs. Dès que j’ai vu qu’on avait retrouvé les distances, on a essayé de rester dans le match sans prendre le troisième but. J'ai essayé de mettre une jouer offensif dans les dernières minutes pour mettre un but."

Ces modifications, quo peuvent paraitre déconcertantes vu de l’extérieur, n’ont pas impacté les joueurs, comme l’a assuré le jeune Skelly Alvero (21 ans), sorti à la mi-temps à la place de Paul Akouokou. "Ça reste une partie de foot, c’est un coach, il sait ce qu’il fait, ce qu’il veut", défend le milieu de terrain. "Il faut essayer de le suivre un maximum, on est tous dans le même camp, on joue pour la même équipe. Demain, si ça paie, on dira merci au coach."

Article original publié sur RMC Sport