OL-Clermont: "ça n’arrive pas qu’aux autres", Gonalons redoute une relégation de Lyon

OL-Clermont: "ça n’arrive pas qu’aux autres", Gonalons redoute une relégation de Lyon

Maxime Gonalons (34 ans) était traversé par un sentiment mitigé dimanche. Soulagé de la première victoire de la saison de Clermont à Lyon (1-2), le milieu s’inquiète aussi pour l’OL, son club formateur actuellement dernier de Ligue 1 sans aucune victoire au compteur après neuf journées. L’international français (8 sélections) met en garde toutes les strates lyonnaises de ne pas prendre à la légère la menace de relégation.

"Ils peuvent être inquiets"

"La victoire est importante pour nous, pour le club", a-t-il convenu. "Je reste mesuré par rapport à ce club qui m’a tant apporté, où j’ai évolué tout jeune jusqu’aux professionnels. Ça me fait beaucoup de peine de voir ce club, l’OL, dans cette situation."

"Il faut qu’ils s’accrochent, je l’ai déjà dit, qu’ils se sortent de cette situation de descente. Ça n’arrive pas qu’aux autres, il faut qu’ils restent vigilants, qu’ils montrent du caractère. Mentalement, il faut qu’ils s’accrochent et je leur souhaite tout le bonheur."

"C’est une vraie difficulté et ce ne sont pas que les joueurs, c’est surtout le club", insiste l’ancien joueur de l’AS Rome. "Le club n’est pas habitué à jouer le maintien, je vous parle des années que je connais. Je vois que les supporters ne lâchent pas, il faut que tout le club fasse face à cette situation. Je leur souhaite beaucoup de bien parce que, même si c’est difficile, Lyon doit retrouver ce que l’OL sait faire."

Arrivé à Lyon à 11 ans, Gonalons y a passé 17 ans avant de partir en 2017 pour rejoindre l’AS Rome, puis Séville et Grenade. En huit saisons professionnelles dans le Rhône il a remporté deux titres (Coupe de France et Trophée et des champions) et disputé sept campagnes de Ligue des champions. Depuis, la situation a bien évolué.

"De loin, il y a toujours de l’inquiétude forcément", conclut-il. "Neuf journées, pas de victoire et cette année, il n’y a que 34 matchs, ils peuvent être inquiets mais il ne faut pas qu’ils lâchent."

Article original publié sur RMC Sport