Nouvelle-Calédonie : « Je suis un prisonnier politique », clame le leader kanak Christian Tein

Prisonnier - Le porte-parole kanak de la Cellule de coordination des actions de terrain a été extradé à Mulhouse, fin juin

« Je suis un prisonnier politique », a déclaré lundi Christian Tein. Le porte-parole kanak de la Cellule de coordination des actions de terrain en Nouvelle-Calédonie est incarcéré depuis une semaine à Mulhouse (Haut-Rhin).

Il est soupçonné d’avoir orchestré les troubles contre la réforme électorale en Nouvelle-Calédonie. Lundi, il a reçu la visite non programmée de deux sénateurs écologistes, à laquelle un journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace a pu assister.

« J’étais en garde à vue à la gendarmerie de Nouméa et j’ai appris par le juge des libertés et de la détention qui j’irais à l’isolement du côté de Mulhouse », a raconté l’homme de 56 ans, qui s’est toujours défendu d’avoir appelé à la violence. « J’ai compris qu’il fallait retrouver de l’apaisement suite à toute cette médiatisation ».

Durant cet entretien, Christian Tein n’avait pas le droit d’aborder son rôle dans les troubles qui ont paralysé la Nouvelle-Calédonie. Il n’en glisse pas moins : « Je suis un prisonnier politique et le premier extradé de la sorte avec mes camarades ». Pour l’heure, il n’a pas le droit aux visites, mais tente de vivre presque normalement : il regarde la télévision et suit les informations. Pour les élections, il a même voté… par procuration.

Neuf morts depuis le début des troubles

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