Newcastle-PSG: la particularité de la pelouse de St James' Park dont les Parisiens devront se méfier

Fabrice Pancrate nous a prévenus, à quelques heures du coup d’envoi de ce deuxième match du PSG en Ligue des champions (ce mercredi à 21h), Newcastle a des atouts qui peuvent mettre en danger le Paris Saint-Germain, dont son stade mythique, St James Park. L’ex-attaquant du club de la capitale, brièvement passé chez les Magpies, a vanté auprès de RMC Sport la ferveur indescriptible de son public de fidèles, mais St James Park recèle bien des secrets, dont un que les Parisiens auraient tout intérêt à percer avant le coup d’envoi. Heureusement, ils peuvent compter au sein du club sur les anciens.

Une pelouse inclinée d'un côté

"La pelouse descend d’un côté", rappelle Yohan Cabaye, ex-milieu de terrain des deux clubs (2011 à 2014 à Newcastle, 2014-2015 au PSG) et directeur adjoint du centre de formation et de préformation du PSG, interrogé par Canal+. "Quand on la regarde à la télévision, de gauche à droite, ça descend. S’il y a une possibilité de changer, de prendre la montée en première période et la descente en deuxième, c’est un petit détail, mais c’est plus difficile de monter la pente en fin de match", sourit Cabaye.

Le plus vieux stade de football du nord de l’Angleterre est célèbre pour sa pelouse qui s’incline du nord au sud. De nombreux travaux ont été réalisés au fil des décennies pour réduire le dénivelé de cinq mètres qui existait à l’époque victorienne (le stade a été construit à la fin du XIXe siècle). "À la télévision, on n'y prête même pas attention, personne ne le mentionne, ne le remarque, mais oui, c’est vrai, elle existe", confirmait le gardien de Newcastle Nick Pope en mai dernier, dans un épisode du podcast de néo-retraité Ben Foster (Manchester United, West Bromwich Albion ou encore Watford).

"D’un bout à l’autre du terrain, je pense qu’il y a un ou deux mètres. En tant que gardien de but, quand j’y repense, je me souviens avoir regardé la colline en pensant que mes dégagements n'iraient nulle part, confiait ce dernier. C'est comme taper une balle au golf en montée. Quand vous jouez un coup de golf en montée, vous vous dites, ça ne va pas le faire, je vais devoir frapper beaucoup plus fort. C’est une colline vraiment impressionnante."

Article original publié sur RMC Sport