Naples: encore une défaite pour Rudi Garcia, plus que jamais sur la sellette

Naples: encore une défaite pour Rudi Garcia, plus que jamais sur la sellette

La pause internationale sera-t-elle fatale à Rudi Garcia ? Annoncé en grand danger depuis plusieurs semaines, l’entraîneur du Napoli a encore perdu du crédit cette semaine. Trois jours après avoir été accrochée en Ligue des champions par l’Union Berlin (1-1), qui restait pourtant sur douze défaites de rang, son équipe a été battue ce dimanche par Empoli (0-1), seulement 19e de Serie A au coup d'envoi. Sous des trombes d’eau au stade Diego-Armando-Maradona, les champions d’Italie ont rendu une énième copie décevante, loin de leurs standards de la saison dernière quand ils enchaînaient les succès avec Luciano Spalletti.

Pas de conférence de presse d'après-match

En attendant la fin du week-end, Naples pointe à une décevante 4e place, avec huit longueurs de retard sur la Juventus, provisoirement en tête. Au-delà des résultats bruts, le contenu proposé et les décisions de Garcia posent question. Contre Empoli, certains supporters et observateurs n’ont pas compris sa décision de laisser sur le banc le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia, entré en catastrophe en début de seconde période. Même chose pour le Polonais Piotr Zielinski, d’habitude incontournable au milieu de terrain. L’électrochoc espéré avec ces changements n’a pas eu lieu. Privé en plus de Victor Osimhen, toujours à l’infirmerie, Naples a cédé au bout du suspense, sur une inspiration de l’international ukrainien Viktor Kovalenko (90e+3).

Sans surprise, Garcia et ses hommes ont été raccompagnés par des sifflets nourris au moment de regagner les vestiaires après cette nouvelle contre-performance qui pourrait coûter cher à l'ex-coach de Marseille. Le club a d'ailleurs décidé d'annuler la traditionnelle conférence de presse d'après-match... "On pourrait parler de malédiction Maradona, mais laissons de côté les saints car cette défaite est le résultat des choix confus de Garcia", écrit ce dimanche la Gazzetta dello Sport. "Il n’a jamais donné de continuité à une équipe qui risque de glisser à la 5e place. C’est au président Aurelio De Laurentiis, déjà descendu dans le vestiaire à la mi-temps, de prendre la bonne décision: continuer avec Garcia ou provoquer un retournement de situation."

Selon le journaliste italien Fabrizio Romano, les dirigeants napolitains sont actuellement en pleine réflexion concernant l'avenir de Garcia, plus que jamais sur la sellette.

Article original publié sur RMC Sport