Mondial de handball: "C'était magique à vivre", la jeune héroïne Léna Grandveau savoure le triomphe des Bleues

Mondial de handball: "C'était magique à vivre", la jeune héroïne Léna Grandveau savoure le triomphe des Bleues

Un money time dont elle se souviendra toute sa vie. Léna Grandveau a marqué les esprits lors du sacre de l’équipe de France féminine de handball au Mondial 2023. La joueuse de 20 ans a inscrit trois buts décisifs dans les derniers instants de la finale face à la Norvège, dimanche à Herning (Danemark). De quoi permettre aux joueuses d’Olivier Krumbholz de s’offrir une troisième couronne mondiale (après 2003 et 2017).

Au lendemain de ce triomphe inoubliable, la jeune héroïne des Bleues a exprimé sa joie dans le Super Moscato Show, ce lundi sur RMC: "C’est vrai que c’est un peu incroyable ce qui s’est passé. C’était vraiment magique à vivre. Vivre ça à 20 ans, il n’y a rien de mieux. Aujourd’hui, je suis super contente d’avoir pu faire ça", a confié la joueuse des Neptunes de Nantes, encore dans l'avion. "Je pense que les Norvégiennes ne s’y attendaient pas parce que je suis l’une des plus jeunes et elles ne se disaient pas que je pouvais prendre les espaces. Je l’ai fait et vu que les filles plus expérimentées étaient plus prises, j’ai pu prendre les responsabilités."

"J’étais blanche comme un médicament"

Le moment de gloire de Léna Grandveau a été précipité par la blessure de Laura Flippes durant la finale face à la Norvège. La joueuse d’1,71m, qui évolue demi-centre en club, est entrée à un poste inhabituel d’arrière droit face à un public hostile. Avec une grosse pression sur les épaules: "Sur le coup, j’ai vraiment beaucoup stressé. Je pense que j’étais blanche comme un médicament (rires). Mais je suis dit: ‘Je n’ai pas le choix, il faut que je donne le meilleur de moi-même’."

Quelques instants avant le coup de sifflet final, la native de Beaune (Côte-d’Or) a fondu en larmes sur le terrain en comprenant qu’elle allait devenir championne du monde: "Quand on voit plusieurs filles pleuraient avant le coup de sifflet final, il y a tout qui lâche. J’ai suivi et c’est quand même beau de pouvoir vivre ça".

Article original publié sur RMC Sport