Mercato: Josuha Guilavogui a refusé des offres XXL de Russie et d'Arabie saoudite

Mercato: Josuha Guilavogui a refusé des offres XXL de Russie et d'Arabie saoudite

Libre depuis juin et la fin de son contrat avec le club allemand de Wolfsburg, Josuha Guilavogui, 32 ans, s'entraîne seul à Toulon. L'international français (sept sélections) veut prendre son temps afin de prendre "la bonne décision" pour son avenir, comme il le confie ce mercredi dans un entretien à Var-Matin.

Le milieu défensif formé à Saint-Etienne explique avoir refusé une prolongation de deux ans avec le club allemand, avec reconversion à la clé. "La tête me disait de rester, de finir au club... La décision n'était pas facile mais je sentais que je redescendais dans la hiérarchie et je ne suis pas un joueur qui va rester juste pour prendre un salaire", explique-t-il.

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Guilavogui: "Je pense que l'Arabie saoudite a besoin du football

Le frère de l'attaquant Morgan Guilavogui, qui vient de signer cet été à Lens, évoque des offres reçues en provenance de plusieurs championnats européens (Espagne, Italie, Allemagne...) et également de MLS.

"Mais je ne suis pas fan de l'Amérique, de l'Australie et du Moyen-Orient", précise l'ancien de l'ASSE avant de développer pourquoi une aventure en Arabie saoudite ne semble pas l'intéresser. "Les droits de l’Homme ne sont pas appliqués partout non plus. Le pays cherche à s’ouvrir et je pense qu’il a besoin du football, celui qui réunit des jeunes, peu importe leur couleur, leur religion ou leur catégorie sociale. Les Saoudiens l’ont compris, ils n’ont pas pris que des joueurs musulmans. J’en avais discuté avec Bafé Gomis, catholique comme moi et qui était une idole là-bas. Il faut laisser le football à sa place."

Guilavogui ne "ne se voit pas repartir en Ligue 1"

Celui qui a refusé une proposition de contrat XXL émanant de Russie - "je ne me voyais pas aller dans un pays en guerre, et entre le contexte politique et le fait que j'ai une fondation humanitaire en Guinée, c'était contradictoire" - explique sa décision par un choix familial.

"Les offres que j'ai eues là-bas (en Arabie saoudite) émanaient de clubs dans le désert, précise encore Josuha Guilavogui. Or j'ai besoin d'être dans une ville pour mettre mes enfants dans une école internationale."

En attendant la bonne opportunité, Josuha Guilavogui poursuit donc son travail foncier dans le Var. Avec une possibilité de faire son retour en Ligue 1? Assez improbable selon lui: "Après l’expérience de Bordeaux, j’ai du mal à m’imaginer repartir dans un contexte français."

Article original publié sur RMC Sport