Yahoo Actualités Liga: grande première, la justice espagnole annule un carton rouge attribué à Canales... en 2022
Une jurisprudence Sergio Canales. Le milieu de terrain de 32 ans vient de remporter une bataille juridique historique en Espagne. Un tribunal administratif de Madrid a donné raison à l’ancien joueur du Betis Séville, qui avait déposé une plainte pour contester son exclusion lors d’un match à Cadix, l’an passé en Liga. L’international espagnol, qui a signé l’été dernier à Monterrey (Mexique) pour dix millions d’euros, avait écopé de deux avertissements en moins de dix secondes pour protestation, ce qui lui avait valu un carton rouge (le premier de sa carrière) de la part de Mateu Lahoz, l’arbitre de la rencontre. Une sanction que Sergio Canales a vivement contestée.
"Je suis le capitaine et j’ai dit que je n’allais pas parler à l’arbitre parce que ce n’était pas ce qu’il fallait faire", s'était-il défendu après la rencontre. "J’ai essayé d’éviter toute conversation avec lui. Cette expulsion était préméditée et ça ne fait pas partie du jeu." Une sortie qui lui a alors valu trois matchs de suspension (pour l’emploi du terme "préméditée") et une amende de 601 euros.
"Heureux que la justice ait été rendue"
Un an plus tard, la justice espagnole a décidé de blanchir l’ex-joueur de Valence et du Real Madrid, en estimant que ses propos avaient fait l’objet d’une "erreur d’interprétation" et que sa "présomption d’innocence" n’avait pas été respectée dans cette affaire. Une grande première de l’autre côté des Pyrénées. Sergio Canales n’aura donc aucun match de suspension à purger au Mexique, ni d’amende à régler.
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"J’ai toujours dit que mon comportement envers les arbitres, sur et hors du terrain, avait été exemplaire", s’est félicité Canales en apprenant la décision. "Je leur ai témoigné le plus grand respect tout au long de ma carrière professionnelle. C’est ce qui s’est passé depuis mes débuts en 2008 et c’est ce qui se passe encore aujourd’hui dans le championnat mexicain. Je suis donc heureux que la justice ait été rendue. (…) Ma conscience a toujours été tranquille parce que je sais que je n’ai pas commis d’erreur dans ma façon d’échanger avec les arbitres. Si ça avait été le cas, je me serais excusé immédiatement."
