Législatives 2024 : France Inter, entre neutralité et spectre de la privatisation par le RN

radio libre - L’avenir de Radio France est directement menacé par le Rassemblement national

« A la une de l’actualité ce matin, une vague inédite », introduit Nicolas Demorand pour lancer la matinale de France Inter au lendemain du premier tour des législatives, ce lundi. « Le Rassemblement national (RN) en tête des législatives anticipées », poursuit Xavier Demagny avant d’entrer dans le détail des résultats. Suit un reportage dans un quartier populaire de Chambéry (Savoie) avec une jeune mère de famille pro-RN branchée en permanence sur CNews, son voisin de gauche et un autre habitant du même immeuble, plutôt de droite, prêt à donner sa voix au Nouveau front populaire (NFP) pour faire barrage au RN.

On est loin de la « radio bolcho », comme Marine Le Pen avait qualifié la station en 2013. L’ancienne présidente du groupe Rassemblement national était même invitée du grand entretien du « 7-9 » dès le lendemain, le 2 juillet. Pourtant, l’avenir de la radio est directement menacé par le parti de l’ancienne candidate à la présidentielle.

Une ligne éditoriale vraiment de gauche ?

L’inquiétude des salariés de Radio France devant la percée du Rassemblement national ne transparaît pas sur les ondes. Face à la percée de l’extrême droite, France Inter choisit la neutralité éditoriale. « On a une exigence de pluralisme », convient Lionel Thompson, élu CGT au conseil d’administration de Radio France. Certains auditeurs s’agacent(...) Lire la suite sur 20minutes

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