Galtier confirme avoir utilisé l'expression "King Kong", mais nie tout racisme

Galtier confirme avoir utilisé l'expression "King Kong", mais nie tout racisme

Au tribunal correctionnel de Nice pour son procès sur les soupçons de harcèlement moral et de discrimination qui pèsent sur lui, Christophe Galtier a été interrogé sur l'une des révélations marquantes de l'enquête menée sur son passage à l'OGC Nice. L'entraîneur français de 57 ans a admis avoir employé l'expression "King Kong" pour désigner deux défenseurs de l'AS Saint-Étienne, Harold Moukoudi et Mickaël Nadé, à la mi-temps d'un match disputé en septembre 2021. Mais selon lui, l'emploi de ces mots n'était pas à caractère raciste.

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"Je me souviens que j'ai hésité à dire «molosse» ou «King Kong». J'ai utilisé ce terme. «King Kong», c'est force et puissance. Il n'y a pas de connotation autre que de force et de puissance", s'est justifié Christophe Galtier, soulignant "avec beaucoup d'humilité" au passage qu'il a lancé Mickaël Nadé en 2017 à l'ASSE. Il estime ainsi être "bien placé" pour parler de la "force" du joueur, âgé de 24 ans.

"Si je dis de Nicolas Pallois qu'il est un King Kong, tout le monde comprend"

"Quand on joue contre Nantes en Coupe de France, j'ai utilisé la même formule pour Nicolas Pallois", a assuré Christophe Galtier. "Avec du recul, cela a heurté. Si cela l'a heurté, je dois m'excuser. Oui j'ai utilisé l'expression, mais pas dans une optique raciste", a-t-il ajouté.

Le procureur Damien Martinelli l'a alors relancé, jugeant que Christophe Galtier avait fait preuve de naïveté. "Je n'anticipe pas, a concédé l'ancien coach du Paris Saint-Germain. Car si je dis de Nicolas Pallois qu'il est un King Kong, tout le monde comprend qu'il est rugueux, fort et puissant".

"Quand j'emploie ce terme, c'est avec l'esprit athlétique. Si un jour, je suis l'entraîneur d'une équipe où un joueur reçoit des bananes ou fait l'objet de cris de singe, mon équipe sort du stade", a-t-il ensuite promis.

Article original publié sur RMC Sport