France-Uruguay: privés de bonus, les Bleus n'ont pas brillé mais assurent la victoire

France-Uruguay: privés de bonus, les Bleus n'ont pas brillé mais assurent la victoire

La démonstration espérée - voire attendue - par un grand nombre de supporters n'a pas eu lieu. Alors que le staff avait opéré à une large revue d'effectif, avec 12 changements dans la composition de départ par rapport à l'équipe qui avait débuté face aux All Blacks vendredi dernier, le XV de France a péniblement écarté l'Uruguay ce jeudi soir à Lille dans le cadre de la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe du monde (27-12).

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Chauffé à blanc par une Marseillaise moins cacophonique qu’il y a six jours face à la Nouvelle-Zélande, le stade Pierre-Mauroy a vite été refroidi en début de rencontre. Dès la 6e minute, la 17e nation mondiale surprend les hommes de Fabien Galthié grâce à son ailier Nicolás Freitas, bien trouvé sur une passe au pied de son ouvreur (5-0, 6e).

Surpris par la fougue et la vista des Teros, ce XV de France largement remanié a eu le mérite de vite réagir pour ne pas trop cogiter. Cinq minutes plus tard, Antoine Hastoy parvient à déchirer le rideau uruguayen une première fois après un bon travail de Maxime Lucu, titularisé en N°9 ce jeudi soir à la place d'Antoine Dupont (10-5 après transformation, 13e).

Taofifenua proche du carton rouge

Si l’on pensait la machine lancée, les Bleus ont de nouveau eu une belle frayeur à la 27e. Santiago Arata, le demi de mêlée de Castres, est plaqué haut par Romain Taofifenua, dont l’épaule vient heurter l’Uruguayen au niveau du visage. Après visionnage de la vidéo, le Tricolore écope d’un carton jaune, une sanction qui n’évoluera pas grâce à une circonstance atténuante: juste avant d’être percuté au visage par Taofifenua, Arata a été plaqué par Sekou Macalou, ce qui l’a amené vers le sol et provoqué ce plaquage trop haut du deuxième ligne. Un ouf de soulagement pour le XV de France, bousculé et rentré aux vestiaires avec seulement huit points d’avance (13-5).

L'Uruguay revenu à un point au retour des vestiaires

Au retour de la pause, Fabien Galthié appelle au micro de TF1 à "mettre un peu plus d’intensité dans les zones de combat". Toujours gênés par des Uruguayens à la hauteur du rendez-vous, les Bleus ont même vu leurs adversaires revenir à un petit point après un essai d'Amaya (13-12, 53e)... avant de réagir une nouvelel fois au tac au tac grâce à Peato Mauvaka, qui a le mérite d'être au bon endroit pour profiter d'un renvoi contré dans les 22m des Teros (20-12, 56e).

Pas de bonus offensif

Jamais très souverains mais toujours aussi brouillons, les Français ont géré ce qu'ils ont pu dans les 20 dernières minutes. Dans le money time, Louis Bielle-Biarrey, devenu le plus jeune international français à disputer un match de Coupe du monde, donne un peu d'air à ses coéquipiers et confirme qu'il a bien fait de sécher des examens pour être présent à ce tournoi (27-12, 73e). Espéré dans les dernières minutes, le 4e essai français, synonyme de bonus offensif, n'est jamais arrivé.

Aussi étriqué soit-il, ce succès permet aux Bleus de garder la tête du groupe A. Dans une semaine, ils auront rendez-vous avec la Namibie au stade Vélodrome de Marseille (3e journée, jeudi 21/09 à 21h). Avec cette fois-ci le festival attendu ?

Article original publié sur RMC Sport