Essai - Aston Martin Vantage (2024) : prête à affronter le gratin du grand tourisme !

Andalousie, lundi, 9 heures. La Vantage s’élance sur le circuit Monteblanco avec une hargne qu’on ne lui connaissait pas jusqu’à présent. Pied au plancher sur les premiers rapports, le V8 biturbo donne non seulement l’impression de décoller plus vite, mais aussi d’avoir plus d’allonge.
Un coup de fouet à l’effet prolongé donc, même si la boîte auto et ses micro-latences ne peuvent toujours pas dissimuler la présence du convertisseur. Rien de gênant en soi, hormis le fait de faire passer la Ferrari Roma pour Lucky Luke en comparaison. Mais cela n’empêche pas le V8 biturbo d’être persuasif et communicatif.
A peine le temps de se familiariser avec la poussée qu’il faut sauter sur les freins pour plonger dans le virage du bout de la ligne droite. La Vantage s’exécute sans piquer du nez, avec plus de rigueur et de stabilité. Le train avant est plus agile, d’une part, et résiste mieux au sous-virage, d’autre part.
Même si les plus pointilleux disent que le V8 de la Roma est davantage reculé par rapport à l’axe des roues avant. C’est d’ailleurs à cela que l’on reconnaît les Ferrari actuelles à moteur avant. Je parle de leur capacité à (presque) passer pour des autos à moteur central arrière. La Vantage n’a pas la même aisance à pivoter ni la même agilité, mais ça ne l’empêche pas d’être équilibrée.
Et surtout de creuser l’écart avec la version qu’elle remplace. Cela se ressent aussi bien en ce qui concerne la rigidité que la précision. En clair, c’est moins brouillon. La confiance s’installe donc, d’autant...Lire la suite sur Sport Auto