Que change l'accord avec Arctos Partners pour le PSG?

Que change l'accord avec Arctos Partners pour le PSG?

Au club, cet accord est vu comme une excellente nouvelle. Le fonds d'investissement américain Arctos Partners a pris une "participation minoritaire" au capital du Paris Saint-Germain, selon une annonce faite jeudi 7 décembre. Le montant de la transaction n’est pas divulguée. Mais selon les informations de RMC Sport, la valorisation globale du club est désormais estimée à 4,25 milliards d’euros. La part pourrait atteindre 12,5%.

Le PSG prend soin de préciser que le propriétaire Qatar Sports Investments (QSI) continuera à "maîtriser toutes les décisions". Le club dit néanmoins passer à un niveau supérieur avec cet invetissement majeur.

Leader mondial de l'investissement dans le sport, Arctos Partners est très respecté. Le groupe compte déjà plus de 30 positions sportives, notamment dans des franchises nord-américaines de NBA, MLB (baseball) et NHL (hockey sur glace). Mais il est aussi présent en Formule 1 (Aston Martin) et dans des équipes de football européennes (Liverpool via Fenway, Atalanta). Son habitude est d'oeuvrer avec des participations minoritaires, jamais par des rachats complets de clubs.

Des ressources pour le stade

À Paris, il est prévu qu'Arctos soutienne le financement des projets immobiliers du PSG, en rapport notamment avec le stade et le centre d'entraînement à Poissy. Le développement du football féminin est aussi mis en avant. Il est aussi question "d'explorer" d'autres opportunités d'investissements sportifs "dans le monde" avec QSI.

Le fonds américain se montre aujourd'hui très ambitieux alors que le PSG n’est maintenant plus seulement le Qatar. Pour les sources contactées par RMC Sport, il vient accompagner la transformation du club de la capitale débutée cette année avec un nouvel entraîneur, une nouvelle équipe et une nouvelle culture qui veut donner la priorité à l'institution.

Cette arrivée relance aussi la question du Parc des Princes. Arctos a pour habitude de ne pas se mêler de politique. Les Américains disent avoir beaucoup d’argent pour le stade. Mais d'autres projets pourraient être lancés sans issue positive des négociations de rachat de l'einceinte de la Porte de Saint-Cloud avec la mairie de Paris dirigée par Anne Hidalgo.

Article original publié sur RMC Sport