Comment la chaleur complique l’organisation des JO

Forte chaleur en France.  - Credit:Thierry Thorel / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD
Forte chaleur en France. - Credit:Thierry Thorel / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD

Créée en 2019, elle a rouvert en mai après rénovation, juste à temps pour les entraînements des athlètes olympiques et paralympiques suivis au Creps (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive) de Montpellier. Avec plus de 2 400 athlètes de 59 pays se préparant en Occitanie pour les JO de l'été, la nouvelle « chambre chaude » de la cité de l'excellence sportive montpelliéraine était très attendue.

 - Credit: ©  CREPS Montpellier
- Credit: © CREPS Montpellier

La chambre chaude au Creps à Montpellier, une innovation qui permet de s'acclimater, quinze jours avant une compétition, à des températures et une humidité extrêmes. © CREPS Montpellier

Sur 38 mètres carrés et 3 mètres de haut, elle accueille sportifs individuels et équipes pour simuler les conditions désertiques (50 °C en ambiance sèche), tropicales (30 °C avec 80 % d'humidité), et entre les deux en continuum. « Il est aussi possible de créer un stress thermique supérieur à celui qui sera connu lors d'une compétition », nous explique Sébastien Racinais, directeur de recherche en physiologie de l'exercice et physiologie environnementale.

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Une perte de performance de 10 à 15 %

La chaleur affecte en effet les capacités de proprioception et de résistance du corps, avec une perte de performance estimée entre 10 et 15 %. « Quand on sait que les médailles se jouent à quelques secondes, c'est colossal, note le chercheur. Un niveau international peut retomber à [...] Lire la suite