Cahuzac revient sur sa non-arrivée à Nice après la fronde des ultras

Cahuzac revient sur sa non-arrivée à Nice après la fronde des ultras

Ancien membre du staff de Lens, Yannick Cahuzac a quitté les Sang et Or à la fin de la saison en Ligue 1. Théoriquement, l’ancien bouillant milieu de Bastia devait retrouver son mentor Florent Ghisolfi à Nice et intégrer le staff de Francesco Farioli au sein du projet INEOS. Ciblé par des supporters azuréens qui ont milité contre sa venue, le Corse a finalement fait machine arrière et se retrouve libre.

"Nice cherchait un entraîneur et à partir du moment où ils l'ont trouvé, ils m'ont sollicité pour faire partie du projet et intégrer ce nouveau staff. Le projet de l'OGC Nice était très intéressant, avec de belles ambitions, et en plus cela m'aurait permis de me rapprocher de ma famille, a expliqué le principal intéressé lors d’un entretien auprès du journal Corse-Matin. J'avais besoin de sortir de ce quotidien de Lens qui m'a apporté énormément sportivement mais où personnellement, j'avais beaucoup de souvenirs difficiles. J'avais besoin de tourner une page et de partir sur une nouvelle aventure."

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"Pas les supporters ou les clubs qui me font faire des choix de vie"

Questionné sur la violence verbale des ultras de l’OGC Nice contre lui, à cause de la rivalité avec Bastia et d’un match qui a dégénéré en octobre 2014, Yannick Cahuzac a rappelé qu’il n’était pas même pas présent lors du déplacement à l’Allianz Riviera. Après la victoire corse sur la pelouse du Gym, des échauffourées avaient eu lieu lorsque Jean-Louis Leca avait débarqué avec un drapeau corse pour narguer les Niçois et que les supporters locaux avaient répliqué par un envahissement de terrain.

"Je respecte chaque opinion. Est-ce que je les comprends et est-ce que je les trouve pertinentes? Ça, c'est autre chose et c'est propre à chacun", a encore expliqué un Yannick Cahuzac assez serein après une intersaison mouvementée.

Et de préciser qu’il avait voulu signer à Nice, notamment pour se rapprocher de sa famille, et que le comportement des supporters ne devait pas l’empêcher d’avancer: "Je fais tous mes choix en tant qu'homme, en tant que père de famille et ce ne sont pas les supporters ou les clubs qui me font faire des choix de vie. Chaque personne possède ses propres expériences, ses propres difficultés et c'est vrai que Nice me permettait à la fois de rester au plus haut niveau mais aussi et surtout de me rapprocher de mes enfants. Et rien ni personne ne passe avant mes enfants."

Article original publié sur RMC Sport