Coupe du monde de rugby: Mbonambi dément tout propos raciste contre Curry et tacle les Anglais

Coupe du monde de rugby: Mbonambi dément tout propos raciste contre Curry et tacle les Anglais

Deux semaines après l'incident, le talonneur de l'Afrique du Sud sort du silence. Accusé d'avoir tenu des propos racistes contre l'Anglais Tom Curry lors de la demi-finale de Coupe du monde 2023 (remportée 16-15 par les Springboks) le 21 octobre dernier, Mbonambi met en avant une erreur d'interprétation de la part du troisième ligne du XV de la Rose.

"Je ne l'ai jamais insulté de façon raciste", s'est défendu le joueur de 32 ans dans un entretien accordé à BBC Sport Africa. Avant de reprendre l'explication du quiproquo linguistique avancée par les supporters Sud-africains, au lendemain de l'incident.

"Les gens (en Afrique du Sud) ont compris, mais évidemment, de leur côté (les Anglais), ça a été mal compris", a expliqué le pilier des Springboks qui assure s'être exprimé en Afrikaans et avoir dit le camp blanc ("wit kant" en afrikaans), faisant référence au maillot blanc du XV de la Rose et non "c** de blanc" ("white cunt" en anglais).

"Ils pensent que le reste du monde parle anglais"

Le troisième ligne anglais, Tom Curry, aurait ainsi mal interprété des consignes qu'il passait à ce moment-là à ses coéquipiers sud-africains. Une affaire qu'il juge avoir été monté en épingle par les Anglais par "manque de professionnalisme".

"Je pense que c'est une chose très triste quand vous vivez dans un pays développé et que vous pensez que le reste du monde parle anglais", a déploré Mbonambi. "Ce n'était pas professionnel de leur part. Ils auraient pu aller sur un site web, chercher la traduction du mot en afrikaans depuis un dictionnaire anglais".

"Je suis content que cela ait été bien réglé et tout cela appartient désormais au passé", s'est réjouit Mbonambi.

Le talonneur s'est montré satisfait face à la décision de World Rugby de ne pas le sanctionner, après plusieurs jours de suspense. Après examen des images, des enregistrements audio et des éléments fournis par les deux équipes, l'instance internationale avait indiqué "manquer de preuve évidentes" quant aux accusations de Curry, sans toutefois remettre en cause la bonne foi du troisième ligne anglais.

Article original publié sur RMC Sport