Space X promet des vols Paris-New York en moins d’une heure

Une fusée SpaceX Falcon 9 transportant la mission Starlink 4-20, lancée depuis Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 4 septembre 2022.
CHANDAN KHANNA / AFP Une fusée SpaceX Falcon 9 transportant la mission Starlink 4-20, lancée depuis Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 4 septembre 2022.

CHANDAN KHANNA / AFP

Une fusée SpaceX Falcon 9 transportant la mission Starlink 4-20, lancée depuis Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 4 septembre 2022.

TRANSPORT - Un futur digne d’un roman de science-fiction d’ici 5 ans ? C’est en tout cas l’ambition affichée ce lundi 12 septembre par l’entreprise américaine SpaceX, qui souhaite faire des vols intercontinentaux en fusée une réalité.

Au micro de RTL, Gwynne Shotwell, la présidente de Space X a affirmé sans sourciller son intention de lancer des vols Paris-New York en moins de 60 minutes. « Dans cinq ans, pourra-t-on décoller de France et être à New-York en moins d’une heure ? », l’interroge RTL. « Oui ! », répond sans détour Gwynne Shotwell.

« C’est vraiment une possibilité pour notre fusée Starship. Pour le moment, on se concentre sur la Lune, sur Mars mais aussi vers des vols d’un point à un autre sur la Terre », développe la dirigeante. Parmi les trajets envisageables et cités par RTL : un Los Angeles-Shanghaï en 36 minutes ou un Syndey-Zurich en 50 minutes, et le tout à plus de 27 000 km/h.

Décollage en mer à un prix mystère

Parmi les quelques détails dévoilés par Gwynne Shotwell, il y a la question des plateformes de lancement utilisées pour rendre possible ces voyages supersoniques. Pour la patronne de SpaceX, impossible d’envisager un départ de fusée depuis un aéroport comme celui de Paris-Charles de Gaulle. La solution envisagée dans un premier temps serait le lancement depuis des plateformes en mer.

Mais cela ne devrait pas durer, à en croire cette ancienne ingénieure dans le domaine de l’aérospatiale : « Une fois que cette technologie deviendra mature, nous pourrons envisager sereinement des pas de tirs et d’atterrissage sur la terre ferme ».

Reste la question épineuse du prix d’un tel voyage. Sur ce point, la dirigeante de 58 ans n’a dévoilé aucun détail. Elle assure seulement qu’en termes de confort, l’entreprise d’Elon Musk fait « tout pour que ces vols soient le plus doux possible ».

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