« Sound of Freedom » : thriller soft, polémique dure

Lucás Ávila et Jim Caviezel dans Sound of Freedom d'Alejandro Monteverde.  - Credit:Sage Distribution
Lucás Ávila et Jim Caviezel dans Sound of Freedom d'Alejandro Monteverde. - Credit:Sage Distribution

Le distributeur Hubert de Torcy ne décolère pas. À ses yeux, la presse française a saboté la sortie nationale du thriller sur la pédocriminalité Sound of Freedom, poule aux œufs d'or du box-office américain l'été dernier, mais qui risque de faire pschitt dans l'Hexagone. Raillé outre-Atlantique (et, chez nous, par la plupart de nos confrères) comme un navet bondieusard aux relents complotistes soutenu, entre autres, par diverses personnalités issues de la mouvance conspirationniste QAnon, le film du réalisateur mexicain Alejandro Gomez Monteverde aurait dû en principe, selon Hubert de Torcy, sortir ce mercredi sur 500 écrans français : « C'est le nombre que j'avais envisagé en l'achetant et qui correspond en temps normal au parc de salles alloué à tout blockbuster qui a fait 180 millions de dollars de recettes aux États-Unis », déclare au Point le fondateur et PDG de Saje distribution.

« À l'arrivée, il ne sort que sur 214 copies, dont seulement 3 à Paris (le Miramar, l'UGC Lyon-Bastille et L'Épée de bois, NDLR) et ce, au terme de rudes négociations ! Les exploitants ont peur de passer pour les complices d'un film soi-disant complotiste d'extrême droite et deux d'entre eux se sont désistés au dernier moment après des articles haineux », poursuit notre interlocuteur, particulièrement agacé par un récent article de nos confrères de Libération sur la proximité avérée d'une actionnaire minoritaire de sa société avec le groupe Bolloré.

Alors, ce Sound of Freedom [...] Lire la suite