Comment les sorciers sont-ils perçus dans différentes cultures ?

L'expression "chasse aux sorcières" a longtemps accompagné le quotidien compliqué des femmes par le passé. Elle témoigne d'une forme d'injustice et de discrimination. En effet, les hommes ont démontré leur suprématie en condamnant les femmes censées pratiquer la sorcellerie. Cependant, peu d'hommes sorciers ont connu ce sort. Hormis dans certaines régions de France comme la Franche-Comté, où les sorciers étaient étranglés avant de passer sur le bûcher. Mais dans le reste du monde, le sorcier n'a pas forcément une connotation négative.

Si le mythe du sorcier africain persiste, il est à nuancer. À l'époque coloniale, les administrations évoquent le "ganga". Aussi appelé anti-sorcier ou Witch Doctor, il était guérisseur, mais aussi considéré comme sorcier par les Européens et persécuté. Alors qu'en réalité, les populations les considéraient comme leur défenseur contre les vrais sorciers. Sur ce continent, la sorcellerie est aussi une pratique attribuée aux enfants avec un handicap. Et ces enfants différents sont rejetés, voire abandonnés, car ils "portent malheur". Cependant, la sorcellerie n'est pas toujours mal perçue. En Corée du Sud par exemple, il existe des chamanes capables de communiquer avec les esprits des ancêtres, mais également avec ceux de la nature. S'ils ont longtemps été respectés par la société, les mudangs ont aussi été chassés au début de la période moderne. Mais aujourd'hui, ils ont retrouvé leur statut d'antan, et sont consultés comme des voyants avant chaque (...)

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