Yahoo Actualités Ce soir sur Netflix : la série qui dynamite tous les clichés
C’est à Piper Kerman, et son autobiographie Orange Is the New Black: My Year in a Women’s Prison, que l’on doit la seule et unique Orange Is the New Black – ou OITNB pour les initiés. Mais la série phare, sortie il y a tout juste 10 ans, va plus loin que le livre dont elle s’inspire et n’utilise l’histoire de Piper Kerman que comme point de départ.
Condamnée à 15 mois de prison pour avoir transporté, 10 ans auparavant, une valise pleine d’argent pour sa petite amie de l’époque, qui travaillait pour un cartel de drogue, Piper – Chapman cette fois – fait ses débuts à Litchfield, un pénitencier fédéral pour femmes, à sécurité minimale. Là, elle découvre un monde sans pitié qui n’aura jamais de cesse de la tester, elle, et ses nombreuses compagnes d’infortune. Déshumanisées, elles deviennent toutes la propriété de Litchfield.
Cette prémisse est l’occasion pour Jenji Cohan (Weeds), la créatrice de la série, de mettre en lumière des histoires de femmes diverses et variées. Elle l’a elle-même déclaré : Piper n’est qu’un cheval de Troie permettant aux femmes qu’Hollywood a trop souvent ignoré d’enfin se distinguer. En effet, OITNB met en scène au moins 38 personnages féminins avec un arc narratif développé, des personnages qui ne sont en aucun cas des faire-valoir de celle qui introduit l’histoire. Dotée d’une vie fictive complète, avant et pendant l’incarcération (et parfois après), les prisonnières ne sont plus déshumanisées.
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