Yahoo Actualités Ce soir à la télé : avec sa note de 4,2 sur 5, le premier film du réalisateur de Skyfall annonçait la naissance d'un maître du cinéma
Treize ans avant Skyfall, Sam Mendes faisait ses débuts en tant que cinéaste, à l’âge de 34 ans, avec une comédie dramatique noire qui allait marquer l’Histoire du cinéma. Une première réalisation qui en disait long sur celui qui allait aussi signer Les Sentiers de la perdition, Les Noces rebelles ou encore 1917.
Lester et Carolyn Burnham mènent une petite vie parfaite dans un quartier parfait, aux côtés de leur fille Jane. Mais en réalité, Lester traverse une crise de la quarantaine et s’enfonce de plus en plus profondément dans une dépression désespérée lorsqu’il s’éprend de la meilleure amie de sa fille adolescente.
Se joue alors une tragi-comédie familiale faite de désirs inavoués, de frustrations et de violences refoulées qui conduiront un homme vers une mort assurée.
Décrit comme une satire de la vie dans les banlieues américaines, le film, produit notamment par Steven Spielberg, est une exploration de l’amour, la famille, la sexualité, le matérialisme, l’identité, l’auto-libération et la rédemption.
À l’époque, les critiques s’en donnent alors à cœur joie, particulièrement impressionnés par la volonté du long métrage de repousser les limites de la “norme hollywoodienne” et par le contraste saisissant entre la vie heureuse des banlieues américaines et les sombres secrets qu’elles cachent.
À sa sortie en 1999, American Beauty devient ainsi le deuxième film américain le mieux noté de l’année (derrière Dans la peau de John Malkovich) et reçoit…
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