Silicon Valley Bank, justice américaine, Freddy : les informations de la nuit

Les difficultés de la Silicon Valley Bank (SVB) continuent de susciter de vives inquiétudes. Les Américains peuvent “avoir confiance” en un système bancaire “solide”, a assuré Joe Biden lors d’une brève conférence de presse lundi à la Maison Blanche, promettant que les contribuables américains ne seraient pas mis à contribution. Il a toutefois prévenu que les investisseurs et actionnaires ne seraient pas “protégés” de leurs pertes et affirmé que les responsables de cette débâcle seraient “punis”. Le président américain compte en outre demander au Congrès de légiférer pour “renforcer” la régulation bancaire, durcie après la faillite de Lehman Brothers en 2008 – qui avait entraîné une crise systémique –, mais allégée ensuite par son prédécesseur Donald Trump. Cependant, ce “sauvetage bancaire ne dissipe pas tous les doutes sur la santé de certaines banques de taille moyenne”, prévient le Washington Post. À Wall Street, les valeurs bancaires ont ainsi été “ravagées”, les institutions régionales étant les plus durement touchées. De même sur la plupart des places européennes. Les autres valeurs boursières sont en revanche restées stables. “Les salaires sont payés dans la Silicon Valley. Il n’y a pas de sorties massives de capitaux que nous puissions observer. Je pense que cela signifie que le plan a été raisonnablement efficace”, juge Lawrence Summers, ancien secrétaire d’État au Trésor. “Mais le système financier a subi un choc et, même si les urgentistes ont fait du bon travail, le patient n’est pas encore complètement rétabli.

Un terroriste se réclamant de l’État Islamique condamné à la perpétuité à New York. Sayfullo Saipov purgera la prison à vie après qu’un jury du tribunal fédéral de Manhattan n’a pas réussi à s’accorder à l’unanimité sur sa condamnation à mort, pour avoir tué huit personnes en fonçant avec une camionnette sur une piste cyclable le soir d’Halloween 2017. Alors que le juge annonçait la sentence, le condamné, de nationalité ouzbèke, “n’a montré aucune émotion visible, écoutant la traduction via des écouteurs fournis par le tribunal”, a constaté le New York Post. Après un procès “dramatique” de plusieurs mois, au cours duquel des victimes survivantes ont témoigné de l’horreur de l’attentat, tandis que des membres de la famille de Saipov exhortaient les jurés à lui épargner la vie, ceux-ci ont délibéré pendant deux jours, sans parvenir à un verdict unanime – condition sine qua non pour prononcer la peine capitale.

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