Shakhtar Donetsk-OM: un terrible ascenseur émotionnel pour les Marseillais, tenus en échec dans le temps additionnel

L'OM l'a touchée du doigt. Mais la victoire a une nouvelle fois échappé aux Phocéens. Après avoir pourtant mené deux fois au score, Marseille a finalement concédé le match nul ce jeudi soir à Hambourg (Allemagne) en barrage aller de Ligue Europa (2-2).

Après avoir vu le club ukrainien revenir au score une première fois à la 68e minute (1-1), l'OM pensait pourtant avoir fait un gros coup en reprenant l'avantage sur un but d'Iliman Ndiaye, bien servi en retrait par Aubameyang à la 90e minute (2-1). Mais Eguinaldo a climatisé le club olympien sur un coup de tête à la 90+3.

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Avec un seul petit succès depuis le début de l’année 2024, en 32e de finale de Coupe de France contre Thionville, l’OM comptait sur le retour de la Coupe d’Europe pour s’offrir une petite bouffée d’air frais. À la recherche de certitudes, les hommes de Gennaro Gattuso ont bien failli être plombés par une erreur individuelle dès la 3e minute. Après une perte de balle de Geoffrey Kondogbia, de retour après avoir loupé les deux derniers matchs sur blessure, Zubkov frappe en première intention à l’entrée de la surface, une tentative repoussée par Pau Lopez en corner.

Les Marseillais sauvés par une curieuse décision arbitrale

Au centre des débats avant la rencontre, la défense à quatre, louée par un Gattuso qui a dit et répété son rejet du 3-5-2, a été transpercée une seconde fois peu avant l’heure de jeu. Trouvé en profondeur, Zubkov glisse le ballon vers Sikane. L’Ukrainien ne parvient pas à contrôler le ballon, qui file vers Pau Lopez. Sauf que le portier marseillais laisse échapper le cuir. Ce dernier atterrit dans les pieds d’Eguinaldo, qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide.

Le Volksparkstadion peut exulter. Mais l’arbitre de la rencontre, le Belge Erik Lambrechts, douche les espoirs des fans ukrainiens puisqu’il avait sifflé une faute de Leonardo Balerdi avant le but. L’arbitre pensait vraisemblablement que Pau Lopez allait facilement se saisir du ballon et a donc arrêté le jeu. De manière trop prématurée, puisque l’action a débouché sur un but. Derrière, le coup franc n’a rien donné.

Plutôt innofensif jusqu'ici, Marseille a répondu aux multiples assauts ukrainiens juste avant l'heure de jeu. À la 59e, le centre de Quentin Merlin trouve Luis Henrique. Seul dans les six mètres, l'ailier brésilien, préféré à Iliman Ndiaye au coup d'envoi dans le 4-3-3 de Gattuso, ne parvient cependant pas à cadrer sa tête.

Aubameyang encore décisif en Coupe d'Europe

Pour l'OM, régulièrement mis sous pression par un Shakhtar entreprenant, la solution est venue d'un autre centre. Côté droit, Jonathan Clauss s'échappe et trouve Aubameyang au second poteau. L'attaquant gabonais ouvre son pied et reprend en première intention (1-0, 64e). Toujours autant à l'aise sur la scène européenne, Aubamayeng inscrit son sixième but en six matchs de Ligue Europa cette saison.

Les Marseillais pensaient alors avoir fait le plus dur. Mais comme vendredi dernier en Ligue 1 contre Metz, où ils ont concédé l'égalisation cinq minutes après avoir ouvert le score, ils ont ils ont une nouvelle fois craqué dans les instants qui ont suivi. Décisif sur le but d'Aubameyang, Clauss manque son dégagement après un coup franc ukrainien, laissant Matvienko placer une frappe du gauche dans le petit filet de Pau Lopez (1-1, 68e).

Derrière, la rencontre s'ouvre et les débats s'animent. Une nouvelle fois titularisé à la pointe de l'attaque, Faris Moumbagna, lancé en profondeur, crochette le gardien ukrainien et s'écroule dans la surface (74e). Mais l'arbitre ne bronche pas. À la 86e, la frappe de Quentin Merlin, auteur d'une belle percée dans la surface, est repoussée par Riznyk. Un dernier frisson... avant un temps additionnel complètement fou.

Les deux équipes ont désormais rendez-vous dans tout juste une semaine (jeudi 22 février à 21h) pour la deuxième manche. Au Vélodrome, où ils sont nettement plus à l'aise qu'à l'extérieur depuis le début de la saison, les Marseillais devront cette fois finir le travail.

Article original publié sur RMC Sport