Shakhtar Donetsk-OM: "Il faut se bouger le cul", les mots forts d'Aubameyang après la désillusion marseillaise

Un match nul ô combien frustrant. Après avoir mené au score à deux reprises, l’OM a finalement laissé échapper la victoire dans le temps additionnel ce jeudi soir en barrage aller de Ligue Europa (2-2). Alors qu’ils n’ont gagné qu’un seul match depuis le début de l’année 2024, en 32e de finale de Coupe de France contre Thionville, les hommes de Gennaro Gattuso n’ont pas réussi à se servir de la Coupe d’Europe pour enclencher une dynamique positive.

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"C’est comme un virus. Pour l’enlever, il faut forcément avoir une prise de conscience, se rendre compte que ce qu’on fait n’est pas assez, a estimé Pierre-Emerick Aubameyang en zone mixte. Il faut - et excusez-moi des termes - se bouger le cul. Tout le monde est conscient qu’on peut faire 10 fois mieux. Quand on joue réellement notre football, on sait faire la différence."

"Ça commence à rendre fou"

"Je vais vous le dire sincérement: ça commence à rendre fou de faire des efforts, de pouvoir mener au score et d'encaisser des buts derrière, a ajouté l'ancien Gunner au micro de RMC Sport. C'est toute l'équipe qui est en faute. Moi le premier. Je dois être le premier à défendre comme un malade, à ne pas vouloir encaisser de buts. Il faut qu'on s'accroche à cette mentalité."

Comme vendredi dernier en Ligue 1, où ils avaient laissé revenir Metz à leur hauteur cinq minutes après avoir le score (1-1 au coup de sifflet final), les Marseillais n’ont encore pas réussi à tenir le score. En tête après les buts d’Aubameyang (1-0, 64e) et d’Iliman Ndiaye (2-1, 90e), ils ont cédé à deux reprises juste après avoir trouvé la faille.

"Derrière, j’ai l'impression que, dès qu’on marque, on a tendance à reculer, a conclu Aubameyang en zone mixte. La meilleure défense, c’est l’attaque. Donc pourquoi ne pas presser l'adversaire les cinq minutes qui suivent un but?" Voilà peut-être l’un des axes de travail avant la seconde manche face au Shakhtar, dans tout juste une semaine au Vélodrome (jeudi 22 février à 21h).

Article original publié sur RMC Sport