Seule la Terre est éternelle (OCS Pulp) - Le romancier américain Jim Harrison s'est livré à François Busnel

En 2015, François Busnel a filmé le grand romancier américain dans sa maison du Montana, quelques mois avant sa disparition, en mars 2016. Il n’y a ni archives, ni voix off, seulement la présence de Jim Harrison, des amis de passage et la nature sauvage. « Le paysage peut emporter tous les chagrins. Comment être malheureux quand tu vois ça ? », demande l’écrivain, en contemplant les grands espaces, qu’il a si souvent racontés dans ses livres. Le père de Légendes d’automne et de Dalva parle de sa vie bien remplie, dévorée par les deux bouts, en ponctuant ses phrases de You know (« tu sais ») et de taffes sonores, tirées sur ses cigarettes.

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Des chagrins, il en a connu : la perte de son oeil gauche, à 7 ans, la mort de son père et de sa soeur dans un accident de voiture, une chute en montagne, qui lui a bloqué le dos. C’est grâce à la convalescence qui suivit que ce fils de fermiers, né en 1937 dans le Michigan, s’est lancé dans l’écriture de son premier roman, Wolf : mémoires fictifs (1971). François Busnel réussit, avec cet émouvant portrait, à capturer l’esprit de l’homme, écologiste avant l’heure, épicurien à la descent...

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