Suivre ces sept règles réduirait considérablement le risque d'AVC

Mener une vie saine pourrait compenser jusqu'à 43% le risque génétique élevé d'avoir un accident vasculaire cérébral (Getty Images)

Des spécialistes américains ont listé les sept règles à respecter pour diminuer le risque de souffrir d'un accident vasculaire cérébral (AVC).

Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Selon une nouvelle étude, sept habitudes de vie seraient à adopter rapidement pour réduire de moitié le risque de souffrir d'un AVC. Selon cette étude, adopter ces habitudes de vie pourrait compenser jusqu'à 43% le risque génétique élevé d'avoir un accident vasculaire cérébral. Ces conseils sont donnés par des chercheurs de l'Université du Texas à Houston (Etats-Unis) et les conclusions ont été rapportées dans le Journal of the American Heart Association.

Alors, quels sont ces sept facteurs ? Bien manger, faire de l'exercice régulièrement, ne pas fumer, perdre du poids, maintenir une tension artérielle normale, contrôler le cholestérol et réduire la glycémie. Parmi ces différents facteurs, seulement quatre sont des éléments modifiables. Toutes ces habitudes diminuent le risque de souffrir d'un AVC et cela peu importent les gènes. Selon les chercheurs, bien manger et faire de l'exercice régulièrement peut même compenser tout risque génétique. Les chercheurs ont également découvert que suivre ces différentes règles permettait de vivre près de six années supplémentaires sans AVC.

VIDÉO - Carnet de Santé - Dr Christian Recchia : "Quand quelqu’un fait un AVC devant vous, vous n’avez que quelques minutes pour le sauver. Voici ce qu’il faut faire"

Modifier les facteurs liés au mode de vie

Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont suivi 11 500 adultes pendant près de 30 ans. Précisément, le groupe le plus respectueux des règles a enregistré le moins de cas d'AVC (6%). À l'inverse, ceux qui ont le moins respecté les règles affichaient le plus grand nombre d'accidents vasculaires cérébraux (57%). "Notre étude a confirmé que la modification des facteurs de risque liés au mode de vie, tels que le contrôle de la pression artérielle, peut compenser un risque génétique d'accident vasculaire cérébral", souligne l'auteur principal de cette étude, le professeur Myriam Fornage, généticienne à l'Université du Texas à Houston.

VIDÉO - Carnet de Santé - Dr Christian Recchia : "Attention, les antivomitifs peuvent provoquer des AVC 10 à 12 jours après la prise"