Sept à huit - "Obligée de vendre ses bijoux pour payer sa facture d'électricité", "Comment voulez-vous que les gens s’en sortent ?", "J’ai peur de vieillir, j’ai peur de l’avenir pour mon fils qui a 16 ans" : un reportage sur le prêt sur gage attriste profondément les internautes

Ce dimanche 3 mars, un nouveau numéro de "Sept à huit" a été diffusé sur TF1. Comme à son habitude, Harry Roselmack était aux commandes de cette émission. Dès 17h20, "Sept à huit Life" a rythmé la fin de journée des Français. Au programme ? Le géant de la boulangerie, Marie Blachère, souvent localisé sur des "ronds-points" et qui propose toujours plus de promotions sur leurs produits. Le deuxième sujet était quant à lui bien plus déprimant. Intitulée "Survivre grâce au prêt sur gage", cette séquence a pointé du doigt une triste réalité.

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En effet, en France, de plus en plus de personnes sont contraintes d'avoir recours au prêt sur gage pour terminer leur fin de mois. Mais qu'est ce que c'est réellement ? D'après le site service-public.fr, "c'est un prêt qui est accordé en contrepartie du dépôt d'un objet de valeur (bijou, vêtement, tableau, etc). Pour demander un prêt sur gage, il faut apporter un objet dans un Crédit municipal. L'établissement évalue l'objet et propose un prêt pour un montant compris entre 50 % et 70 % de sa valeur. S'il est remboursé dans les délais, l'objet déposé sera rendu, sinon il sera vendu."

"Quel triste monde nous vivons"

Le prêt sur gage est destiné aux personnes qui ne peuvent pas ou qui ne souhaitent pas demander un crédit à la banque ou auprès d'un établissement financier. Comme l'ont montré les équipes de "Sept à huit", beaucoup viennent déposer des objets de famille, afin de récupérer quelques centaines d'euros pour rembourser un crédit ou bien pour payer les factures d'électricité, qui ne cessent d'augmenter. Malheureusement, ces personnes contraintes d'en arriver à faire des prêts sur gage travaillent, ou sont à la retraite, mais leurs faibles revenus ne leur permettent pas de survivre. Elles accumulent les dettes et sont confrontées à de gros problèmes financiers.

En découvrant ce reportage de TF1, les abonnés de X ont ressenti une profonde tristesse. L'avenir fait peur à de nombreux internautes, qui sont conscients que la vie peut basculer en un instant. "40 ans que la dame vient au crédit municipal. Triste vie, triste monde", a ainsi déploré un utilisateur du réseau social.

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