Sept à Huit - "Ça va la décence ?", "C'est des pigeons !" : le reportage sur les "drops" de sneakers scandalise les internautes

Dans
Dans "Sept à Huit", les téléspectateurs ont découvert Kilian, fondateur de "Kikikickz", site de revente de sneakers rares. (Capture d'écran TF1)

Ce dimanche 15 janvier, sur TF1, Harry Roselmack et les équipes de "Sept à Huit" se sont intéressés à une tendance déjà bien installée dans le commerce : la vente de produits en édition très limitée. À elle seule, cette tendance justifie le succès des "drops", une technique marketing qui fait le pari de la rareté d’un produit pour faire exploser la notoriété d’une marque… mais aussi les prix. Parfois à la limite de la légalité, les "drops" attirent des milliers de personnes, notamment dans les domaines des montres et des sneakers. Grâce à cette technique, les prix atteignent des sommes souvent délirantes et les acheteurs sont souvent prêts à se battre pour acquérir le produit tant convoité. Un reportage scandaleux pour de nombreux internautes.

"La rareté fait le prix des choses" disait l’écrivain latin Pétrone. Ce dimanche soir, à l'occasion de la diffusion d'un nouveau numéro de l'émission "Sept à Huit" sur TF1, Harry Roselmack et les journalistes de la rédaction ont proposé un reportage sur une technique marketing déjà bien installée sur internet, notamment dans le monde de la montre et des sneakers (des paires de baskets) : le "drop". Depuis ces dernières années, cette technique fait le bonheur de plusieurs grandes multinationales qui font le pari de la rareté sur certains de leurs produits pour augmenter leurs ventes. À l’image de Swatch qui multiplie les collaborations pour produire des montres en édition limitée ou de Nike dont les modèles de baskets, nombreux, font souvent l’objet de déclinaisons toujours plus prisées sur le marché. La rareté permet ainsi au "drop" de connaître une croissance exponentielle auprès des particuliers. L’objectif de cette technique ? Être le premier à acquérir un produit rare puis le revendre pour maximiser ainsi sa plus-value. De fait, au fil du temps, c’est une véritable filière qui s’est développée, représentant aujourd’hui un marché de plusieurs millions d’euros.

VIDEO - Découvrez la Minute d'Harry Roselmack

"J’en crois pas mes yeux !"

Le reportage, intitulé "La guerre des drops : fortunes et dérives d’un système de vente", explique ainsi que le marché de la revente de baskets pèse 10 milliards d’euros, soit 10 % du marché mondial total. montre notamment la success story de Kilian, jeune entrepreneur de 21 ans, fondateur de "Kikikickz", l’un des principaux sites de revente de sneakers français. Cette société scrute le marché et traque les baskets les plus rares. Tous les jours, des dizaines de particuliers viennent aussi lui revendre les sneakers qu’ils ont obtenues lors de drops. Sur chaque paire revenue, l’entreprise réalise une marge de 20 %. Aujourd’hui, Kilian est ainsi à la tête d’une société qui pèse 50 millions d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Dans son showroom privé, particuliers et personnalités connues viennent acheter des paires de baskets introuvables dans le commerce à des prix souvent exorbitants : quand on sait qu’il faut environ 30 euros pour produire une paire de baskets, certaines sneakers, d’abord vendues 160 euros, sont revendues entre 3000 et 3500 euros. Et le plus grand trésor du jeune entrepreneur est encore plus impressionnant : une paire de Jordan Dior, produite à seulement 8500 exemplaires dans le monde, est affichée à un prix de 15 000 euros ! Si ce commerce fait le bonheur des passionnés, il fait aussi l’objet de dérives à la limite de la légalité, de mouvements de foule ou d’agressions. Ce reportage ainsi que les sommes qui y ont été mises en lumière, ont scandalisé de nombreux internautes…

VIDÉO-FEMME ACTUELLE - "Sept à Huit" : une chômeuse accro au magasin Action révolte les internautes