Yahoo Actualités “Je me suis senti très chanceux d’être encore en vie”, Sergio Rico explique comment le foot lui a sauvé la vie après son accident de cheval
"La vérité, c’est que je dois tout au football, c’est toute ma vie." Être footballeur professionnel a sans doute sauvé la vie de Sergio Rico. Le 28 mai dernier, alors que le PSG venait de célébrer son titre de champion de France, le gardien espagnol a été victime d’un grave accident de cheval à Séville. Plongé dans le coma, il n’en ressortira que 26 jours plus tard.
Avec une interrogation en tête: est-ce qu’il pourra rejouer au foot? "Le médecin était très surpris et a commencé à m’expliquer que j’avais eu un grave accident. Il m’a dit que si. À partir de là, j’étais soulagé. J’ai presque sauté de mon lit d’hôpital. La vie est très importante. Personne ne veut mourir mais si j’avais dû arrêter le foot, ça n'en valait pas la peine", a confié le portier de 30 ans dans une interview pour le Canal Football Club.
Un retour espéré fin février
Car oui, Sergio Rico est un miraculé. "Un médecin m’a expliqué que mes artères étaient un peu plus résistantes que celles d’une personne normale, qui ne faisait pas autant de sport. Je me suis senti très chanceux d’être encore en vie car cela avait été très grave et la vie avait été en jeu." Mais c’est finalement grâce à son père, disparu quelques semaines auparavant, que Sergio Rico s’est battu pour rester en vie. "J’ai eu un rêve durant mon séjour à l’hôpital en rapport avec mon père. J’étais dans une rue, j’étais d’un côté et je voyais mon père de l’autre côté. Je voyais mon père, je l’appelais: 'Papa! Papa!' mais il ne m’entendait pas et continuait d’avancer. C’était très émouvant parce que c’était un signe clair que le moment n’était pas venu pour moi, qu’il m’aidait et continuait à vivre en moi. J’étais en larmes."
S’il ne se souvient pas des premiers instants après sa sortie du coma, le gardien du PSG ne garde aucune séquelle de son accident, que ce soit au niveau de ses mouvements ou de sa parole. Les 20 kilos qu’il avait perdus ont été déjà repris. "Les médecins ont dit qu’il y avait un risque concernant l’équilibre mais il est parfait. C’est presque un miracle que je sois aussi bien. Je ne dois pas dépasser 130 pulsations par minute. Tout ce que je peux faire sans dépasser cette limite, je le fais."
Sergio Rico n’a pas encore repris le chemin de l’entraînement avec ses coéquipiers, qu’il espère retrouver rapidement pour envisager un retour à la compétition fin février. Et quid de son avenir, alors que son contrat se termine en juin? L’Espagnol ne cache pas son amour pour Paris et souhaite s’inscrire dans la durée avec un club qui a été à ses côtés pendant l’épreuve la plus difficile de sa vie.
