"La semaine en quatre jours, c'est moi": Gabriel Attal défend ses "idées" vis-à-vis de Macron

"La semaine en quatre jours, c'est moi": Gabriel Attal défend ses "idées" vis-à-vis de Macron

Une occasion d'imprimer sa patte. Pendant qu'Emmanuel Macron est au Brésil, Gabriel Attal ne se prive pas pour prendre la lumière et s'inscrire en première ligne dans la réponse à apporter au dérapage du déficit public (5,5% du PIB en 2023), annoncé mardi.

Invité au 20h de TF1 le lendemain, le Premier ministre a annoncé une nouvelle réforme de l'assurance chômage, mais aussi mis en avant en avant ses "idées", lui qui a souvent été dépeint comme un simple collaborateur par les oppositions au moment de sa nomination.

"Avec le chef de l'État, on applique le programme sur lequel on a été élu par les Français", a d'abord souligné Gabriel Attal. Avant d'évoquer "la semaine en quatre jours" sans réduction du temps de travail, mesure dont il souhaite une plus large expérimentation et qui "n'était pas dans le programme". "Oui, c'est moi", a-t-il fait remarquer, ajoutant ensuite:

"Et d’ailleurs, avant même la réélection en 2022, dans le précédent mandat en tant que ministre j’avais déjà porté ces idées-là. Ensuite, je les ai mis en application quand j’étais à Bercy."

Comparaison avec Laurent Fabius

"Évidemment chacun apporte une sensibilité, des idées", a encore relevé le chef du gouvernement. Quant aux critiques sur son jeune âge (35 ans désormais, 34 lors de son arrivée à Matignon) et un éventuel manque d'autonomie, "ça me fait sourire", a-t-il dit.

Et Gabriel Attal d'évoquer, Laurent Fabius, qu'il a "vu" depuis sa prise de fonctions. Nommé Premier ministre de François Mitterrand à 37 ans en 1984, l'actuel président du Conseil constitutionnel détenait jusqu'ici le record du plus jeune chef du gouvernement de la Ve République.

"À l’époque [...] il y a eu exactement les mêmes mots, les mêmes critiques sur un collaborateur", a fait remarquer Gabriel Attal. Questionné sur son autonomie par Alain Duhamel, le socialiste avait répondu par une déclaration qui est restée dans la postérité: "Lui, c'est lui, et moi, c'est moi".

Article original publié sur BFMTV.com