La Cour suprême américaine semble prête à autoriser le procès de Trump mais pourrait le retarder

Les avocats de Donald Trump pourraient avoir “de nouveau” réussi “à gagner du temps”, note le Los Angeles Times.

Les neuf juges de la Cour suprême à majorité conservatrice semblaient prêts, le jeudi 25 avril, à autoriser le procès fédéral de Trump après l’attaque du Capitole du 6 janvier… Mais celui-ci pourrait ne pas avoir lieu “immédiatement”, analyse The Washington Post.

En bataillant pied à pied avec l’avocat du candidat républicain à la présidentielle de novembre, John Sauer, les membres de la plus haute institution judiciaire américaine ont fait preuve d’un certain scepticisme face à “l’affirmation radicale de Donald Trump” selon laquelle il devrait bénéficier d’une “immunité pénale absolue” en sa qualité d’ancien président.

Mais plusieurs juges, en particulier parmi les conservateurs, ont insisté sur les répercussions à long terme de leur décision. Ils ont laissé entrevoir la possibilité qu’ils puissent renvoyer l’affaire à une juridiction inférieure pour déterminer quels actes du président sont susceptibles d’échapper aux poursuites, ce qui entraînerait de nouveaux délais pour ce procès, initialement prévu en mars.

Ces “procédures supplémentaires pourraient rendre difficile la conduite du procès avant les élections de 2024”, estime The New York Times.

Vox se montre encore plus pessimiste : “selon ce scénario, la probabilité que Trump soit jugé et qu’un verdict soit rendu avant […] novembre est d’environ 0 %”, souligne le site américain. “En d’autres termes, la décision de la Cour dans l’affaire Trump est susceptible d’accroître considérablement les enjeux de cette élection, qui sont déjà incroyablement élevés.”

Si “Trump revient au pouvoir”, les poursuites pourraient être abandonnées

La discussion à la Cour suprême, qui a duré plus de deux heures et demie jeudi, a porté en grande partie sur la question de savoir si Donald Trump et les autres présidents “pouvaient être poursuivis pour leur conduite dans le cadre de leurs fonctions officielles et sur la manière de faire la différence entre ces actes et les actes privés”, précise le New York Times.

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