Seine-Maritime : un jeune chasseur meurt en se tirant accidentellement une balle dans la tête

D'après les premiers éléments de l'enquête, l'adolescent âgé de 17 ans était en train de s'exercer au tir au pigeon lorsque le drame s'est produit.

Le dramatique accident s'est produit dans un champ du pays de Caux (Photo : Getty Images/iStockphoto)

Un tragique accident apparemment provoqué par une maladresse. Un adolescent âgé de 17 ans a perdu la vie dimanche 24 septembre aux Trois-Pierres (Seine-Maritime) dans un accident de chasse. D'après les informations transmises par le parquet du Havre, la victime se serait accidentellement tiré une balle dans la tête.

"Un concours de circonstances malheureux"

Comme l'indique France Bleu, qui confirme une information initiale du Courrier Cauchois, le jeune chasseur était en train de s'exercer au tir aux pigeons dans un champ, en compagnie d'un autre mineur du même âge, lorsque il a été atteint par un coup de feu qui l'a atteint mortellement. Prévenus par son camarade, les secours n'ont pu que constater le décès du jeune homme.

Pour l'heure, tous les indices recueillis par les forces de l'ordre semblent converger vers la thèse d'un tir accidentel. "Nous attendons le résultat de l'expertise de l'arme et peut-être d'une remise en situation pour écarter toute autre hypothèse, explique le procureur du Havre, cité par Le Courrier Cauchois. Il semblerait que nous sommes face à un concours de circonstances malheureux."

L'adolescent avait le fusil posé entre les jambes lorsque le coup est parti

France Bleu explique ainsi que l'adolescent était "assis sur une chaise, le fusil posé entre ses jambes et pointé vers lui quand le tir est parti". "La position de sécurité du fusil n'était pas activée, ajoute le procureur, cette fois cité par le média radiophonique. Et à un moment donné, un geste malencontreux a dû avoir lieu."

Corroborant cette version des faits, les premiers analyses balistiques, ont en effet permis de montrer que le coup de feu avait été provoqué par "un choc de l'arme sur un plan dur, alors que le canon était dirigé vers le haut", comme le rapporte Le Courrier Cauchois. Le parquet du Havre a cependant précisé que l'enquête était toujours en cours.

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