Sarah Bernhardt, la scandaleuse : encore plus fort que Madonna !

Henriette Rosine Bernard dite Sarah Bernhardt (1844-1923), photographie de Nadar.  - Credit:Leemage via AFP
Henriette Rosine Bernard dite Sarah Bernhardt (1844-1923), photographie de Nadar. - Credit:Leemage via AFP

Cent ans après sa mort, la légende de Sarah Bernhardt est toujours vivace… Il faut dire qu'elle fut la plus grande comédienne française de la Belle Époque, une star adulée sur les cinq continents. Elle avait compris avant tout le monde la force de la presse, alors en plein essor, et la notoriété qu'elle pouvait en tirer en imposant sa personnalité.

Et quelle personnalité ! Une nouvelle biographie signée Hélène Tierchant, chez Tallandier, revient avec gourmandise sur l'incroyable destin de ce monstre sacré. « Elle fut une artiste totale, explique l'autrice. Théâtre, littérature, peinture, sculpture… Elle a exploré tous les genres, même le cinéma encore balbutiant au début du siècle. Dans son atelier, elle sculptait le buste des personnalités qu'elle croisait et a même réalisé une splendide pietà. Son rêve était de faire les beaux-arts… »

À LIRE AUSSIL'agonie de Sarah Bernhardt, la Madonna de son époque Fille bâtarde d'une courtisane, Sarah Bernhardt fait ses armes au conservatoire puis à l'Odéon. Elle est vite surnommée « la voix d'or « en raison de son jeu total, triomphe à la Comédie-Française dans les grandes tragédies, avant d'en démissionner avec éclat ce qui fait scandale mais achève de faire connaître son nom du grand public. Elle monte alors sa compagnie et décide de sillonner les cinq continents dans des tournées qui lui rapportent des millions, vite engloutis dans une vie tapageuse et excentrique. De Londres jusqu'à Sydney, en passant par Constantin [...] Lire la suite