Santé : les ingrédients à éviter dans le choix d'un déodorant

On confond souvent déodorant et antitranspirant mais ils n’ont ni la même composition ni le même mode d’action. Les antiperspirants freinent la transpiration à l’aide de sels d’aluminium (aluminium chlorohydrate), qui agissent en resserrant les pores de la peau. Des suspicions d’effets cancérigènes (non confirmés à ce jour) ont conduit l’Agence nationale de sécurité des produits de santé à émettre des recommandations en 2011 – notamment celle de ne pas les appliquer sur une peau lésée. À noter : contrairement à ce que l'on croit souvent, la pierre d’alun contient elle aussi des sels d’aluminium.

Inodore, la sueur renferme des molécules dont se délectent certaines bactéries de la peau. Celles-ci les transforment en composés volatils à l’origine des odeurs. Les antimicrobiens (zinc phénolsulfonate, éthylhexylglycérine…) empêchent la prolifération bactérienne. Le triclocarban et le triclosan, suspectés d’être perturbateurs endocriniens, sont de moins en moins utilisés.

Ces composés sont des silicones, des dérivés d’amidon ou des extraits de plantes. D’autres substances (kaolin, talc…) servent à absorber l’humidité.

Il est nécessaire de trouver le bon dosage eau-solvant afin d'obtenir une texture adaptée au format (spray ou bille).

Ce sont des extraits de plantes (aloe vera) ou des substances de synthèse, comme les silicones (diméthicone) ou la glycérine.

Sous la dénomination "parfum" se cachent des mélanges de molécules aux senteurs florales, musquées, etc. Les fabricants utilisent (...)

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