Yahoo Actualités San Francisco mise sur son brouillard et sa fraîcheur pour attirer les touristes
Alors que les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et que des vagues de chaleur intense sévissent de plus en plus souvent aux États-Unis et ailleurs, la ville de San Francisco peut compter sur un coup de pouce de “mère nature”, souligne le Wall Street Journal. Généré par le mélange des eaux glaciales de l’océan Pacifique et des températures élevées de l’air, “le brouillard fait en effet partie intégrante de l’ADN de la ville”, et San Francisco peut en profiter pour se targuer d’être un refuge contre la canicule. “Un endroit où l’on peut frissonner, sous des températures qui, certains jours de brouillard, peinent à dépasser les 10 °C”, note le quotidien.
De quoi contribuer à améliorer l’image de la ville, ternie depuis quelques années. Après la pandémie de Covid-19, “le nombre de bureaux vacants a en effet grimpé en flèche, tout comme la criminalité” dans les rues de son centre-ville, tandis que la population de sans-abri y a explosé et que la crise des opioïdes continue de sévir.
Redorer le blason de la ville
San Francisco a bien besoin de bonnes nouvelles et un retour des touristes pourrait l’aider à redorer son blason. “Le tourisme, qui a chuté à 10 millions de visiteurs en 2020, contre 26 millions l’année précédente, devrait approcher les 24 millions cette année, selon la San Francisco Travel Association”, explique le journal. Les opérateurs du secteur n’hésitent plus à vanter les atouts météorologiques de la ville sur la baie.
Comme le souligne Alex Bastian, président de l’association des hôteliers de la ville depuis 2022, “si vous voulez échapper à la chaleur torride, venez donc nous rendre visite à San Francisco : nous comptons quelques-uns des meilleurs hôtels du monde et l’air conditionné y est naturel et gratuit”.
Des festivités spéciales ont même été lancées. Le 22 juillet, par exemple, la ville célébrera le “jour du brouillard”, où touristes et résidents pourront “déguster desserts et cocktails glacés en se réchauffant devant des braseros et sous des lampes chauffantes”. Le tout, dans le quartier de Fort Mason, avec une vue imprenable sur un Golden Gate Bridge possiblement englouti sous un voile de brume.
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