Pourquoi voit-on rarement des femmes pilotes de Formule 1 ?

La Formule 1, créée dès la fin des années 1940, est rapidement devenue le sommet du sport automobile. Depuis ses débuts, seules cinq femmes ont réussi à prendre le départ d'un Grand Prix. L'Italienne Maria Teresa de Filippis fut la première en 1958, suivie de compatriotes comme Lella Lombardi, qui est la seule à avoir marqué un point, même partiel, en F1. Lombardi, active de 1974 à 1976, a également couru aux 24 Heures du Mans. D'autres tentatives, comme celle de la Sud-Africaine Désiré Wilson en 1980 ou de l'Italienne Giovanna Amati en 1992, n'ont pas abouti à des participations en course. L'histoire de la Formule 1 est jalonnée de ces essais infructueux qui reflètent les difficultés rencontrées par les femmes pour percer dans ce sport.

En théorie, la Formule 1 est un sport mixte, ouvert à tous les pilotes qualifiés, indépendamment de leur sexe. Cependant, la réalité montre que très peu de femmes ont eu l'opportunité de participer. Les règles et les structures de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'excluent pas les femmes, mais les obstacles culturels et financiers demeurent. Le sport automobile exige en effet des ressources importantes, souvent plus accessibles aux hommes. La F1 Academy, lancée en 2023, est une tentative pour remédier à cette inégalité. Elle vise à créer un championnat entièrement dédié aux femmes pilotes. L'objectif est de permettre à des talents féminins d'émerger et de se préparer à la compétition au plus haut niveau.

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