Colère des agriculteurs: Emmanuel Macron réaffirme sa volonté de "sceller la fin de cette crise"

Dans une interview publiée dans les colonnes du Figaro, ce dimanche 25 février, le président Emmanuel Macron est revenu sur sa visite mouvementée au Salon de l'agriculture ce samedi et reconnaît que c'était "le bordel".

Alors qu'une réunion doit se tenir ce lundi pour un suivi des engagements pris face à la colère des agriculteurs, le président entend faire "atterrir tout cela dans trois semaines" en donnant rendez-vous aux représentants du secteur à l’Élysée. "On doit sceller la fin de cette crise", insiste-t-il, avant d'ajouter: "mais je dirai aussi quel est le plan pour la nation et ce que nous allons défendre au niveau européen."

Des garanties pour les prochaines visites

Concernant sa visite au Salon entachée par de nombreux heurts, il déclare: "À la fin, c’est toujours mieux quand les gens se causent (...) Je reconnais vraiment le rôle que les principaux syndicats ont joué pour apaiser les choses", salue-t-il.

"Ils m’ont garanti que les choses se passeraient calmement pour les membres du gouvernement qui viendront dans les prochains jours", rapporte le chef de l'État dans les colonnes du Figaro.

"Un syndicat a fait le choix de ne pas appeler au calme: c’est la Coordination rurale", déplore-t-il tout de même. "Des décideurs locaux de la Coordination rurale sont engagés de manière très officielle au Rassemblement national", ajoute le président de la République.

"Je ne suis dupe de rien", résume Emmanuel Macron pour nos confrères. "Le Salon a toujours brassé politiquement, ce n’est pas nouveau. Mais quand vous avez des centaines de gens avec des drapeaux réclamant le Frexit, ce ne sont pas des mouvements agricoles, c’est factuel", déroule-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com

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