Saint-Jean-de-Luz: une minute de silence dans tous les établissements scolaires du pays jeudi

Pap Ndiaye à Saint-Jean-de-Luz.  - BFMTV
Pap Ndiaye à Saint-Jean-de-Luz. - BFMTV

Le ministre de l'Éducation nationale s'est rendu sans tarder à Saint-Jean-de-Luz ce mercredi, peu après la mort d'une professeure d'espagnol, poignardée dans sa classe par l'un de ses élèves du lycée Saint-Thomas d'Aquin. Accompagné du procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, et du ministre de la Transformation publique, Stanislas Guérini, Pap Ndiaye a tenu un bref point presse dans l'après-midi.

Il a notamment annoncé la tenue d'un homme ce jeudi dans tous les établissements scolaires de l'Hexagone pour rendre hommage à l'enseignante.

"Une minute de silence sera respectée dans tous les établissements scolaires du pays jeudi à 15 heures", a ainsi promis le ministre.

Cette minute de silence sera également observée dans les "centres SNU", a-t-il ajouté, désignant les centres du Service national universel.

Pap Ndiaye a plus tard doublé son intervention in vivo d'un tweet:

"C’est un jour triste pour l’Éducation nationale. Peine et respect à l’égard de la victime, engagée et dévouée pour ses élèves. En sa mémoire, une minute de silence sera respectée demain à 15h dans les collèges, les lycées et les centres SNU".

La communauté éducative prise en charge par une cellule psychologique

Face à la presse, le ministre s'est encore affligé d'un "drame épouvantable survenu dans un établissement serein".

Invitant "à l'émotion et la solidarité nationales", Pap Ndiaye a encore souligné combien il était "frappé par la solidité, la dignité, les liens qui unissent les professeurs (du lycée Saint-Thomas d'Aquin, NDLR) à leurs élèves". "Les profs ont d’abord demandé des nouvelles de leurs élèves. Ils ont pensé à eux avant de penser à eux-mêmes", a-t-il posé, estimant qu'une telle considération témoignait "de la force et de la solidité de cette communauté éducative."

Le ministre de l'Education nationale a signalé que les élèves et le personnel enseignant avaient été "pris en charge par une cellule psychologique".

Article original publié sur BFMTV.com