Série d'été - Leurs derniers jours : Marilyn, icône universelle

Elles nous ont tant fait rêver. Leur mort a été un coup de tonnerre. De Hollywood à Monaco en passant par Buckingham Palace, retour sur ces étés dramatiques qui ont vu des étoiles s’éteindre en plein éclat. Première héroïne tragique de notre série d'été, Marilyn Monroe.

Octobre 1946. Un dimanche d’automne à Hollywood. Un portail voilé ouvre sur un parc à l’abandon. Des plantes sauvages ont envahi le perron. Un jeune type joufflu et une teenager timide aux cheveux de paille, vêtue d’une robe en cotonnade bleue, s’aventurent à l’intérieur de la demeure fantomatique. Le propriétaire s’appelait John Barrymore, c’était un grand acteur, un alcoolique et un misanthrope. Le lendemain de sa mort, pour rire, ses copains de beuverie l’ont sorti de la morgue et l’ont fichu sur un fauteuil à bascule sur le perron d’un autre acteur tout aussi alcoolique, Errol Flynn, le célèbre capitaine Blood.

Marilyn Monroe, c’est le nom de la jeune visiteuse, ne sait rien de cette histoire, elle connaît Errol pour l’avoir vu jouer du piano avec son membre viril dans une soirée arrosée où elle était payée en tant que call-girl. Elle ignore sûrement qu’un obscur figurant de «Capitaine Blood» est l’homme qui l’a violée quand elle avait 8 ans. Hollywood est une toile enchevêtrée pleine de sortilèges. À 20 ans, Marilyn rêve de devenir une très grande star. L’hiver suivant, on trouva le cadavre d’une autre rêveuse, Betty Short, le Dahlia noir, découpé dans un terrain vague non loin.

Norma Jeane, la future Marilyn, 2 ans, avec sa mère, Gladys, en Californie, 1928.
Norma Jeane, la future Marilyn, 2 ans, avec sa mère, Gladys, en Californie, 1928.

Norma Jeane, la future Marilyn, 2 ans, avec sa mère, Gladys, en Californie, 1928. (...)
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